Alors que l'exercice illégal de la médecine est à son apogée au XIXe s., les diérentes professions médicales deviennent solidaires face aux empiriques ; ce qui préfigure l'unification de la profession qui sera établie par la loi de 1892. Elles s'organisent pour lutter contre les charlatans et guérisseurs, au nom de la compétence, mais aussi parce qu'en leur enlevant un nombre important de patients (alors que la clientèle potentielle n'est pas extensible en dépit de l'essor démographique), ils menacent leurs revenus. Elles ne se sentent pas soutenues par les autorités et les réformes souhaitées sont souvent ajournées.

Les médecins expriment leurs doléances lors du congrès médical de 1845. Ils fondent en 1858 l'Association générale des médecins de France à laquelle l'Association des médecins de l'Yonne est affiliée.

À partir de 1881 les premiers syndicats médicaux sont tolérés, jusqu'à leur reconnaissance légale en 1892.

Il faut attendre 1943 pour que soit créé l'Ordre national des médecins.