D'Edmond d'Abingdon à saint Edme : l'invention d'un culte > La pérennité du culte > Les objets de dévotion : reflet du culte
Si dans un premier temps le culte de saint Edme s'est développé à l'abbaye de Pontigny, l'envoi de reliques dans les paroisses, et la volonté de certains miraculés de remercier le saint, participent à l'essaimage du culte sur un large territoire.
Si seuls trois lieux de culte sont aujourd'hui placés dans l'Yonne sous le vocable principal du saint (l'ancienne abbatiale de Pontigny et deux chapelles, l'une à Villiers-la-Grange, l'autre à Rugny), l'ampleur de la dévotion dont il jouit est sensible au nombre de ses représentations parvenues jusqu'à nous (29 dénombrées à ce jour, qu'il s'agisse de sculptures, de tableaux, de peintures murales, de vitraux, etc.). Le saint est généralement figuré en évêque, le plus souvent accompagné d'un nouveau-né, nu ou emmailloté dans ses langes, allusion au miracle d'Avrolles de 1240.
Le succès du culte du saint est tout aussi perceptible à travers la fréquence du prénom Edme (ou Edmée) donné aux nouveaux-nés, dans l'espoir de leur attirer la protection de leur saint patron, mode encore bien vivace au XIXe siècle.
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