Archevêché de Sens > Temporel > Domaines et fiefs > Domaines > Généralités > Domaines dépendants de l'archevêché > 1192-1788

Domaines dépendants de l'archevêché

Sommaire de l'exposition

1192-1788

1701-1800 

Déclaration des biens aliénés de l'archevêché et de l'abbaye Saint-Jean, depuis l'année 1563, consistant entre autres choses dans les terres de Montacher et Villegardin, Dollot, Fontaine-la-Gaillarde etc (1678). État des biens et revenus de l'archevêché montant à 84,811 livres de rapport par an, sans compter l'abbaye du Mont-Saint-Martin, qu'on estime valoir 34, 000 livres de produit (1788). Rachat d'une rente de 140 livres par Mgr Languet, au profit de Me Baudry, prévôt de Sens, etc (1747). Sentence arbitrale d'Hugues, évêque d'Auxerre, et de Milon de Saint-Fideuil, réglant les contestations élevées entre l'archevêque et Thibaut de Bar, seigneur de Champlost, au sujet de leurs droits respectifs sur les villages d'Avrolles, Brienon, Bellechaume, etc (1192). Déclaration du roi Philippe-Auguste, portant qu'il n'a ni droit de gîte ni droit de procuration à Brienon, à Nailly, ni ailleurs, dans toute la terre de l'archevêque, sauf 100 sous parisis de rente annuelle pour droit de procuration à Saint-Julien, ce qu'il abandonne à perpétuité (1172). Sentence arbitrale d'Odard, maréchal de Champagne et de Guillaume de La Chapelle, bailli royal, portant que Gui de Chappes ne peut, malgré l'archevêque, faire établir de marché à Champlost, château qui est sur les frontières de France et de Champagne (1216, juillet). Adjudication par le roi, au profit de l'archevêque Pierre de Corbeil, du droit de chasse dans la forêt d'Othe, appartenant au comte de Joigny (1217). Vente par Itier, dit Jadriers, et Guillaume, dit Berriers, de Looze, hommes d'armes et frères, à l'archevêque, de leurs droits sur les dîmes de vin et de blé à Brienon (1248). Choix d'arbitres entre l'archevêque et la dame du Mont-Saint-Sulpice, pour délimiter la terre de Brienon et celle du Mont (1369). Lettres du Roi permettant à l'archevêque et aux habitants de Brienon de fortifier cette ville qui avait été prise et dévastée pendant les guerres (1370). Cession par Me Thibaut de La Marche, à l'archevêque, de la moitié, moins une 8e partie, d'un moulin et boutoir sis sur la rivière à Brienon, en échange de plusieurs pièces de terre, etc (1382). Homologation par la cour du Parlement, d'une transaction passée entre l'archevêque et les habitants de Brienon, pour le réglement du droit de pêche dans l'Armançon, prétendu par ces derniers (1396). Lettres-patentes du roi Charles VII, portant permission à l'archevêque d'établir un marché à Brienon, comme il avait lieu autrefois ; et autres lettres du roi Louis XI fixant ce marché au samedi (au dos sont les certificats de publication parles officiers royaux) ; confirmation parle roi Charles VIII (1450-1486). Baux à ferme du greffe de la cour ecclésiastique de Brienon, dépendant de l'archevêque de Sens (1478-1526). Requête de cinquante habitants de Brienon à l'archevêque, leur seigneur, pour qu'il veuille bien leur faire obtenir la préférence de l'abbé de Saint-Germain d'Auxerre sur quatre individus, pour la continuation de location d'une pièce de terre qu'ils détiennent par leurs auteurs depuis 200 ans (1759). Opposition de l'archevêque à la délivrance, par le receveur des domaines et des bois, du prix d'une coupe de la réserve des bois des habitants de Brienon, attendu les frais du procès qu'il a contre eux et les indemnités qu'ils auront à payer à son meunier, auquel on conteste le droit de banalité, etc. Lettres de l'Intendant et mémoires de l'archevêque contre le maire et les officiers municipaux (1779-1786). Charte de Fr. V, abbé des Escharlis, relatant la vente faite à Pierre, archevêque de Sens, par Rainaud Motot et sa femme, de tous leurs revenus et droits de dîmes sur la paroisse de Chaumot, pour 100 livres de Provins (1208). Vente par Jean, comte de Joigny, et Agnès de Brienne, sa femme, à l'archevêque et au Chapitre de Sens, de 200 livres de rente à prendre sur les péages de la rivière, à Joigny, et sur les autres revenus de cette seigneurie, pour 5,700 livres petits tournois (1305, 25 août). Manuel des baux et autres droits appartenant à Mgr Tristan de Sallazar en la ville des Siéges, de la terre acquise par lui de feu Jean de Ferrière, écuyer (1506). Arrêt du Conseil d'État portant permission à Mgr de Chavigny de couper des bois de l'archevêché et ceux du prieuré de Pont-sur-Seine, pour reconstruire les deux tiers du château de Noslon. Constitution de 120 livres de rente a, u profit de demoiselle Tournay, au principal de 3, 000 livres,, pour servir avec d'autres deniers à rembourser à M. l'abbé de Rocosel, prieur de Pont, le prix de la vente de 72 arpents de bois employés audit lieu de Noslon. Quittance de Trouillet, entrepreneur des travaux de construction de la basse-cour du château de Noslon, etc., de la somme de 80, 325 livres (1726-1770). Chartes des rois Louis VII et Philippe-Auguste, portant remise à l'archevêque du droit de gîte à Saint-Julien-du-Sault, à condition de rente annuelle payable au prévôt royal de Sens (1170 et 1183). Baux à ferme du greffe de la cour ecclésiastique de Saint-Julien-du-Sault. Bail par, l'archevêque Gui, à Garnier, neveu du doyen, d'un estançon de maison ou boutique situé devant la cathédrale de Saint-Étienne à Sens, pour six deniers de cens annuel. Autre bail fait à Clément Moquart d'un estançon situé devant le portail Saint-Jean de l'église de Sens, contigu à la porte par laquelle on entre dans le cloître en venant directement du palais archiépiscopal (1180 et 1281). État de rentes foncières dues à l'archevêché, sur des maisons situées en la paroisse Sainte-Croix, à Sens (vers 1680). Cession par le Chapitre cathédral à Mgr Duperron, d'un corps de logis pour agrandir le jardin de son palais archiépiscopal (1617) ; acquisition, par Mgr de Montpezat, de cinq maisons rue du Pied-Fort, pour accroître le jardin de son palais, et abandon du terrain pour élargir la Grande-Rue et ouvrir la rue Montpezat. Permission accordée à l'archevêque par les maire et échevins de Sens, de prendre de l'eau dans les auges de la ville pour la conduire dans le bassin du jardin de l'archevêché (1619-1707). Adjudication des travaux de reconstruction de bâtiments situés dans la première cour de l'archevêché et qui avaient été incendiés, et de réparation aux églises de Nailly et Villenavotte, et au château de Nailly, faite au sieur Richard et autres, moyennant 15, 000 livres. Devis et plan du bâtiment à reconstruire à l'archevêché (1684). Lettres de Huerne, intendant de l'archevêché, à Mgr de Luynes, au sujet de l'administration des bois de l'archevêché et des travaux à faire à Noslon. Achat de 150 toises de moellons tirés de la Motte du Ciar, à 9 livres la toise. Observattions du Chapitre cathédral sur l'emploi des coupes de réserve des bois de l'archevêché à l'entretien de la cathédrale. Arrêt du Conseil autorisant la coupe de bois pour faire faire des travaux au palais archiépiscopal, au château de Noslon, etc (1759-1770). Lettres du Roi autorisant l'archevêque Guillaume de Melun à acquérir à son gré 30 livres parisis de rente dont il pourra disposer en faveur de telle église que bon lui semblera (1343). Lettre d'association formée entre l'archevêque et l'abbé de Bonneval, pour le prieur de Saint-Sauveur-lez-Bray, pour la jouissance de la terre de Rousson (1174). Transaction entre l'archevêque de Sens et Pierre, seigneur de Courtenay, frère du Roi, portant que tous les revenus du territoire de Bussy et des Ardilles seront partagés entre eux par moitié, et qu'il sera établi, en ce lieu un village à la tête duquel sera placé un prévôt nommé par les deux seigneurs (1174). Confirmation par Gauthier, archevêque de Sens, d'une charte de Guillaume, son prédécesseur, en date de l'an 1175, portant fondation d'un nouveau village sur le territoire de Rousson, doté des coutumes de Lorris (1223). Homologation par le Parlement de Paris d'une transaction passée entre l'archevêque et les religieux de Saint-Sauveur-lez-Bray, pour la jouissance indivise des justices et seigneuries de Villefolle, Bussy et Rousson (1372, 16 décembre). Procès-verbaux d'estimation de plusieurs échoppes adossées aux murs et piliers-butants de la tour de la cathédrale de Sens, pour arriver à leur démolition. Requête de l'archevêque au grand-maître des Eaux-et-Forêts, pour en obtenir la somme de 12,000 livres destinées au paiement du rachat de ces échoppes, suivie d'ordonnance de paiement de cette somme. Autorisation donnée par l'archevêque à M. Legris, son chargé d'affaires, pour agir dans cette opération (1787).

[Plan au sol d'un bâtiment à construire dans la première cour du palais archiépiscopal de Sens].

Lire la suite

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue [Plan au sol d'un bâtiment à construire dans la première cour du palais archiépiscopal de Sens].