Présentation des notices

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  Archives antérieures à 1790 1326-1790

  Importance matérielle : 1.52 ml

  Classement :

  L'ordre de classement des fonds des anciens établissements de charité est celui utilisé par Maximilien Quantin en 1861.

  
  
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    Hôtel-Dieu Notre-Dame des Porchers 1547-1775

    Importance matérielle : 0.09 ml

    Particularité physique : Parchemin, papier

    Présentation du producteur :

    L'hôtel-Dieu Notre-Dame, dit Notre-Dame des Porchers, tire son nom de celui de son fondateur, Étienne Porcher, sergent d'armes du roi Charles V, qui vers 1364 institue un établissement d'accueil doté de quatre lits pour recevoir les pauvres femmes passantes.

    Installé sur la paroisse Saint-André, à proximité de la Porte de Percy, il bénéficie de nombreuses donations des Joviniens qui lui permettent de disposer rapidement et d'entretenir des espaces d'accueil, de soins et de vie (salle capitulaire, église, cloître, chapelle) et d'un vaste temporel s'étendant sur les actuelles communes de Saint-Aubin-sur-Yonne, Cézy, Béon, Chamvres, Joigny, Looze et Brion.

    Organisme : Hôtel-Dieu Notre-Dame des Porchers (Joigny, Yonne, France)

    
    
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      H-dépôt 13 II B 1 Donations : actes notariés, inventaires après décès. 1644-1649

      Présentation du contenu :

      Jean Thevenon, compagnon boulanger à Joigny [pour tous ses biens et meubles] (1694). François Chollot, marchand à Joigny [500 livres en biens fonds] (1694). Jeanne Byot ; veuve de Claude Béjard ; fermier de Saint-Cydroine [pièces de terre] (1696). Anne d'Orange, fille de défunt Claude et de Marie Cretté [pièces de vigne] (1697). Edmée Boursin, veuve de Nicolas Cretté [pièces de terre] (1698). Marguerite Ferrand, fille majeure, Suzanne d'Éon, veuve de Marin Moreau, Pierrette d'Éon, Marguerite Cagnat [tout leurs biens meubles] (1699). Blondeau, curé de Saint-Thibaut [102 livres en échange de messes] (1701). Jean Ferrand, procureur au parlement [rente de 12 livres] (1701). Claude Houard, bourgeois de Paris [rentes foncières] (1702). Savinien Boucquot, bourgeois de Joigny [1000 livres pour son accueil à l'hôtel-Dieu] (1704). Catherine Le Roy, veuve de Louis Davier, lieutenant des eaux et forêts au comté de Joigny [pour des rentes foncières] (1705). Jeanne Pavillon, fille majeure demeurant à Joigny [pour la partie d'une maison à Joigny] (1705). Louis Roncelin [pièces de terre] (1709). Marie Chollet, fille majeur demeurant à Joigny [pour 500 livres] (1709). Anne Dupuis, veuve d'Edme Bourdais, procureur à Joigny [rentes constituées] (1710). Élisabeth-Louise Comtesse, fille majeure à Paris [une somme de 900 livres] (1711). Edme Guillot, vigneron à Longueron [pour une rente foncière de 40 sols] (1712). Edmée Cussier, veuve de Nicolas Ferrand [rente de 12 livres 10 sols] (1713). Anne Bouvadois, veuve de Louis Hardouin, officier de Madame la Dauphine [une pièce de vigne] (1714). Guillaume Lange, prêtre de Saint-Aubin-Château-Neuf [une somme de 300 livres] (1715). Jacques Chollet, vigneron à Joigny [rente de 100 sols] (1716). Charles Perette, laboureur à Migennes [une pièce de terre] (1717). Élisabeth Gaussé, fille majeure à Joigny [rente de 120 livres] (1717). Jean Ferrand, procureur au parlement [rente foncière de 60 livres] (1720). Marie Piochard, veuve de Jean Blanchard [rente de 300 livres] (1722). Marguerite Houard, épouse de Jean Gausson, maître cordonnier à Paris [rente de 300 livres] (1724). Jeanne Puisoye, fille majeure à Joigny [pièces de terre] (1730). André Viviers, curé de Laduz [une somme de 1179 livres] (1731-1733). Philippe Davis de Noisy, bourgeois de Joigny [rente de 25 livres] (1742). Anne Blanchard, demeurant à Joigny [rente de 500 livres] (1776).

      Importance matérielle : 0.01 ml

      Classement :

      Classement par ordre chronologique

      Sujet : dons-et-legs

      Personne : Thevenon, Jean / Chollot, François / Byot, Jeanne (veuve Claude Béjard) / Béjard, Claude / Orange, Anne d' / Cretté, Marie / Orange, Claude d' / Boursin, Edmée (veuve Nicolas Cretté) / Cretté, Nicolas / Ferrand, Marguerite (veuve) / Éon, Suzanne d' (veuve Marin Moreau) / Éon, Pierrette d' / Moreau, Marin / Cagnat, Marguerite / Blondeau (curé) / Ferrand, Jean / Houard, Claude / Boucquot, Savinien / Le Roy, Catherine (veuve Louis Davier) / Davier, Louis / Pavillon, Jeanne / Roncelin, Louis / Chollet, Marie / Dupuis, Anne (veuve Edme Bourdais) / Bourdais, Edme / Comtesse, Élisabeth-Louise / Guillot, Edme / Cussier, Edmée (veuve Nicolas Ferrand) / Bouvadois, Anne (veuve Louis Hardouin) / Ferrand, Nicolas / Lange, Guillaime / Chollet, Jacques / Perette, Charles / Gaussé, Élisabeth / Piochard, Marie (veuve Jean Blanchard) / Blanchard, Jean / Houar, Marguerite (ép. Jean Gausson) / Puisoye, Jeanne / Viviers, André / Davis de Noisy, Philippe / Blanchard, Anne / Davier, Catherine (veuve) / Ferrand, Edmée (née Cussier ; veuve) / Bourdais, Anne (veuve) / Gausson, Marguerite (née Houar) / Cretté, Edmée (veuve) / Béjard, Jeanne (veuve) / Blanchard, Marie (veuve)

      Lieu : Joigny (Yonne, France) / Laduz (Valravillon, Yonne, France) / Paris (France) / Migennes (Yonne, France) / Saint-Aubin-Château-Neuf (Le Val-d'Ocre, Yonne, France) / Longueron (Champlay, Yonne, France) / Champlay (Yonne, France) / Saint-Thibaut (Joigny, Yonne, France ; paroisse) / Laroche-Saint-Cydroine (Yonne, France) / Le Val-d'Ocre (Yonne, France) / Saint-Cydroine (Laroche-Saint-Cydroine, Yonne, France)

      
      
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    Hôtel-Dieu et maison de charité unis 1600-1790

    Importance matérielle : 0.44 ml

    Particularité physique : Parchemin, papier

    Présentation du producteur :

    Un arrêt de 1691 fusionne l'hôtel-Dieu Notre-Dame-des-Porchers et la confraternité de la Charité, pour créer un nouvel établissement qui porte le nom d'hôtel-Dieu et Maison de Charité unis, et s'installe dans un premier temps dans les anciens bâtiments de la Charité situés entre les rues Saint-Jacques et du Four-banal.

    Un arrêt du Conseil privé du roi en date du 15 avril 1695, en confirmant l'union des deux principaux établissements leur adjoint tous les biens des autres établissements charitables qui ne disposaient d'autres biens biens-fonds que leurs revenus : les anciens hôtel-Dieu Saint-Antoine de Joigny et de Villiers-Saint-Benoît ; les maladreries Saint-Jacques de Joigny, Saint-Denis de Léchères, de Neuilly, de Chassy, de Saint-Aubin-Château-Neuf sont absorbés.

    Au début du XVIIIe s., cette fusion permet l'installation définitive de l'hôtel-Dieu et maison de charité unis dans les locaux laissés vacants de l'ancien hôtel-Dieu Saint-Antoine.

    Ces unions successives aboutissent à la création d'un établissement aux biens et revenus importants, possédant plus de 286 pièces de terre et de vigne sur une superficie proche des 300 arpents.

    D'abord prodigués par des sœurs hospitalières issues d'un recrutement local (veuves et demoiselles de la bourgeoisie jovienne essentiellement), les soins sont dispensés, à partir de 1741, par des religieuses de la Charité de Sainville.

    Organisme : Hôtel-Dieu et Maison de Charité unis (Joigny, Yonne, France)

    
    
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      Titres de propriété 1600-1775

      Importance matérielle : 0.18 ml

      
      
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        H-dépôt 13 IV B 3 Fondations : actes notariés, brefs épiscopaux portant homologation 1706-1740

        Présentation du contenu :

        Antoine Benoist, peintre du roi [un chapelain, des messes, une place d'orpheline pour le service des pauvres] (1706-1714). Claude Houard l'aîné, bourgeois de Paris [un lit dans la salle des hommes] (1735). Marguerite Blanchard, veuve d'Étienne Ferrand [un lit pour une pauvre femme] (1737). Jacques Brochot, marchand à Aillant [un lit à perpétuité pour un pauvre malade] (1740).

        Importance matérielle : 0.03 ml

        Personne : Benoist, Antoine / Houard, Claude / Blanchard, Marguerite (veuve Étienne Ferrand) / Ferrand, Étienne / Brochot, Jacques

        Lieu : Paris (France) / Aillant-sur-Tholon (Montholon, Yonne, France) / Montholon (Yonne, France)

        
        
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  Archives postérieures à 1789 1330-1970

  Importance matérielle : 9.55 ml

  Particularité physique : Parchemin, papier

  Présentation du producteur :

  Suite aux fusions successives qu'ont connues les institutions charitables à partir de 1695, seuls deux établissements de soins subsistent à Joigny à la veille de la Révolution : l'un, l'hôtel-Dieu et maison de charité unis, sur la rive droite de l'Yonne, l'autre l'hôpital de Tous-les-Saints, sur la rive gauche. Les deux institutions sont fuisonnées en application de la loi du 9 fructidor an III.

  Au début de la Révolution, l'hôpital, malgré les efforts de son administrateur, Lefranc, est dans un état proche de la ruine ; ses bâtiments sont progressivement délaissés puis transformés en granges, magasins à fourrage, écuries et caserne complémentaire.

  Les fonctions d'accueil et de soins se concentrent sur l'hôtel-Dieu et Maison de Charité unis, situé rue Saint-Jacques, qui, dès l'an V, prend le nom d'"hôpital moderne" ou d'"hospice d'humanité civil et militaire". Les quatre sœurs de la Charité de Sainville, en charge des soins depuis 1741 et qui avaient prêté serment à la République en l'an II, sont remplacées par des religieuses de la Charité de Nevers en 1808.

  En l'an IX, sa capacité d'accueil est de 18 malades répartis en deux salles : l'une pour les hommes de douze lits et pouvant en accueillir jusqu'à à seize en cas de besoin ; l'autre, à l'usage des femmes comprend six lits. Les pathologies traitées sont toutes liées à des "maladies aiguës médicales et chirurgicales".

  En 1813, l'afflux de malades et de blessés militaires est tel que le bâtiment de l'ancienne chapelle Saint-Antoine désaffecté depuis l'union avec l'hôtel-Dieu et maison de charité unis en 1695 et depuis convertie en grange à fourrage, doit être transformée en salle d'hospitalisation (après le départ des troupes et suite à des travaux de réhabilitation, elle accueille, dès 1820, une école gratuite pour les jeunes filles indigentes, puis devient salle d'asile vers 1865). Les bâtiments de l'hôpital de Tous-les-Saints sont également mis à contribution pour accueillir des cohortes de malades militaires (prisonniers de guerre espagnols et autrichiens en 1809, prisonniers de guerre espagnols et croates, militaires français en 1813).

  Trente ans plus tard, si les capacités de l'hôtel-Dieu ont augmenté (42 malades dont 14 fiévreux et blessés, 10 fiévreuses et blessés, 18 militaires ou marins et 4 enfants abandonnés), l'établissement ne dispose plus d'aucune possibilité d'extension sur son site. En juillet 1841, l'hôpital est tranféré vers le site de l'ancien hôpital de Tous-les-Saints, plus vaste, situé à proximité de la rivière, et dont les bâtiments sont laissés vacants après la construction d'un parc à fourrage et du bâtiment dit de la « Manutention » sur la route de Saint-Florentin. Cette localisation est par ailleurs jugée moins propice à la propagation des épidémies que dans la vieille ville.

  Les travaux de construction du nouvel hôpital débutent en juillet 1843, sur les plans de Ch. Farouille, architecte de Paris, sous la direction de Roblot, architecte de la Ville de Joigny. Les bâtiments (bâtiment central en forme de U abritant les espaces techniques, de soins et de vie pour les religieuses et chapelle reprenant celle de 1765) sont livrés en juillet 1848 et mis en service le 1er août suivant : ils disposent de 80 lits dont 50 réservés aux militaires, les autres étaient répartis entre les malades hommes, femmes et les enfants abandonnés (jusqu'à 200 à la charge de l'hôpital à cette date). Ce dispositif d'accueil est modifié par la fermeture du tour d'abandon, pratiqué dans le battant fixe de la porte d'entrée, par décision préfectorale du 30 septembre 1850 (ce qui ne marque pas pour autant la fin des abandons d'enfants sur les marches de l'hôpital) et complété en 1865 par la fondation d'un hospice de vieillards. À partir de 1870, le service des hommes est séparé en deux salles, l'une pour l'accueil des fiévreux et l'autre pour les blessés ; la même séparation est appliquée en 1880 aux femmes. En 1897, le traitement chirurgical des patients est amélioré par la construction d'un bloc opératoire distinct des salles de soins, accompagné d'un monte-malade situé contre l'escalier principal, l'installation d'étuves de désinfection dans le jardin et l'agrandissement des salles des bains et d'hydrothérapie. La destruction de maisons situées en bordure de l'Yonne permet en 1903 la construction d'une maternité à laquelle est accolée le bâtiment d'isolement des contagieux. L'aménagement d'un service de radiologie en 1913 et d'une clinique chirurgicale en 1932-1933 (agrandie en 1949) complète ces installations.

  Organisme : Hôpital (Joigny, Yonne, France)

  
  
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    Capital et immobilisations 1330-1970

    Importance matérielle : 1.53 ml

    
    
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      Dotations, dons et legs 1791-1851

      Importance matérielle : 0.09 ml

      
      
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        Dons et legs 1824-1851

        Importance matérielle : 0.06 ml

        Sujet : dons-et-legs

        
        
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          H-dépôt 13 1 N 3 Délivrance : correspondance, arrêtés préfectoraux, extraits des délibérations de la commission administrative, testaments, inventaires de biens après décès 1824-1851

          Présentation du contenu :

          Pierre Chalmeau, curé de Bassou [fondation d'un lit pour les pauvres de Bassou] (1824). Edme-Joachim Bourdois de la Motte, demeurant à Paris [fondation de deux lits] (1834). François Freneau, curé de Neuilly [800 pour l'entretien de sa servante Mle Duménil] (1841). Edme-Louis Lesire-Lacam, propriétaire à Joigny, [45 000 francs] (1851).

          Importance matérielle : 0.03 ml

          Classement :

          Les dossiers, constitués pour chaque donation, sont classés par ordre chronologique.

          Personne : Chalmeau, Pierre / Bourdois de La Motte, Edme-Joachim / Fréneau, François / Duménil (servante) / Lésire-Lacam, Edme-Louis

          Lieu : Neuilly (Valravillon, Yonne, France) / Paris (France) / Bassou (Yonne, France) / Joigny (Yonne, France) / Valravillon (Yonne, France)

          
          
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    Travaux et matériels 1799-1959

    Importance matérielle : 0.2 ml

    
    
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      Constructions, travaux neufs, réaménagements 1799-1959

      Importance matérielle : 0.02 ml

      
      
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        Nouvel hôpital 1842-1900

        Bâtiment : Hôpital (Joigny, Yonne, France)

        
        
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          Aménagement. - "Hôpital-hospice mixte. Projet de reconstruction d'un calorifère, d'une salle des militaires fiévreux et d'une salle des civils blessés" 1842-1900

          Activité : entretien

          
          
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            H-dépôt 13 2 O 39 Façade principale de l'hôpital de Joigny / par G. Pringuet. [fin XIXe]

            Date de publication : [fin XIXe]

            Importance matérielle : 1 photographie positive (tirage)

            Dimensions : 22 × 29 cm (image), 34 × 46 cm (support)

            Couleur : noir et blanc

            Particularité physique : papier

            Lieu : Paris (France)