Présentation du contenu : Chartes : 1- de Rémy, abbé de St-Séverin, de Château-Landon, constatant que les écuyers, Guillaume, dit le Hongres, Hervé de Fontaines, et Henri d'Attigny, ont approuvé la vente faite aux lépreux de Pontfraud, par Barthélemy, dit Pèlerin, d'une vigne qui est située devant la porte de Pontfraud et dans leur censive (1242) ; 2- de G., abbé de Cercanceaux, et de tout son couvent, portant échange de deux rentes foncières, situées l'une à Villeneuve et l'autre à Néronville (novembre 1246). 3- Mandement de R., comte d'Artois, invitant le maître et les lépreux de Pontfraud, à recevoir dans leur maison, et à héberger sa vie durant le lépreux Archupin, porteur de cette lettre (1247). 4- Lettre d'Ursion, maître de la léproserie de Pontfraud, portant transaction sur procès, entre les frères dudit établissement et leurs hôtes du domaine de Beauvoir, desquels ils réclamaient la taille à merci. Cette taille sera transformée en cens abonné, de telle sorte que l'un d'eux, nommé Étienne, devra payer annuellement une rente de 14 sous et demi parisis, en plus les oublies à Noël et le terrage à la moisson ; il aura en outre, un arpent franc de terrage, à charge de payer six deniers de cens annuel. Le second de ces hôtes nommé Geoffroi, devra également payer une rente de six sous et neuf deniers parisis, et de plus acquitter les oublies et le terrage comme ci-dessus. Il lui est en outre concédé un demi-arpent libre de terrage, sous charge de trois deniers parisis de cens annuel. Quant au troisième, Barthélemy, sa rente sera de cinq sous parisis, outre les oublies et le terrage (novembre 1247). Chartes : 5- de Nicolas, doyen du Gâtinais, faisant savoir que le nommé Alexandre, dit Archupins , qui a été reçu à Pontfraud, à la requête du comte d'Artois, est comparu par-devant lui pour déclarer qu'il voulait sortir de la maison, et la libérait de toute réclamation de sa part, moyennant pension viagère de vingt sous parisis, qui pourra lui être payée par intermédiaire de procureur, si celui-ci se présente muni d'un titre bien authentique (décembre 1248) ; 6- de Gilon, archevêque de Sens, portant transaction au sujet du droit d'amodiation sur le moulin dit du Chêne, que les lépreux de Pontfraud et deux particuliers de Château-Landon possédaient par indivis (1248, le vendredi après la Purification). 7- Mandement de Saint-Louis, roi de France, invitant ses forestiers de Paucourt à livrer un chariot de bois par semaine, aux lépreux de Pontfraud (1256). Chartes : 8- de Nicolas, doyen du Gâtinais, portant abandon fait aux lépreux de Pontfraud, par Philippe, dit Chevaliers, de toutes ses prétentions sur la dîme de Chenou (1258) ; 9- de Gauthier, sire de Nemours et maréchal de France, portant approbation de la donation faite par Guillaume dit Suriau, aux lépreux de Pontfraud, d'une rente d'un muid de froment et d'un autre d'orge, à percevoir sur son terrage de Chaintreauville (mai 1259) ; 10- de maître Pierre, official de Sens, faisant savoir que Guillaume de Prunoy et Gille, son épouse, ont abandonné aux lépreux de Pontfraud, tous les droits qu'ils pouvaient avoir sur un moulin situé sur la paroisse de Nargis, appelé le moulin du Gué, moyennant le paiement d'une somme de huit livres de Paris, qu'ils déclarent avoir reçues (juillet 1259) ; 11- de Nicolas, doyen du Gâtinais, constatant qu'Agnès, veuve de Hugues de Chevillon-sur-Lorris, chevalier, a abandonné aux lépreux de Pontfraud, tous ses droits dotaux sur le moulin de Nargis, dit le moulin du Gué (juillet 1259) ; 12- de Guillaume de Nemours, chevalier, approuvant l'aumône faite aux lépreux de Pontfraud, sur le terrage de Chaintreauville, par Guillaume, frère de Geoffroi, dit Sulian, aumône déjà approuvée par Philippe, sire de Nemours, et par ledit Geoffroi, lui-même (octobre 1259) ; 13- de maître Pierre, official de Sens, relatant que Pierre de Montigny, de la paroisse de Mesières, a vendu au maître et aux lépreux de Pontfraud, uu cens de deux sous qu'il possède sur le moulin dit du Chêne, situé dans le voisinage même de Pontfraud, cens dont douze deniers devaient être payés par lesdits lépreux, huit par Agnès, concierge de Bosse, et quatre autres par Girard, dit Aldace de Puiseaux, pour la somme de vingt livres parisis (mai 1260) ; 14- de Gilles Xanitus, doyen de Lihons (Lehon ?), dans le diocèse d'Amiens, faisant savoir qu'Aubry, fils du maréchal du roi de France, et son épouse, ont vendu aux lépreux de Pontfraud, pour la somme de 70 livres parisis, une rente de 26 mines de blé qu'ils possédaient sur le moulin du Chêne (janvier 1261) ; 15- dudit Aubry, en français, mentionnant la vente en question (même date). Chartes : 16- de maître Pierre, official de Sens, constatant que dame Jacqueline, épouse du fils du maréchal de France, a approuvé la vente de la rente de 26 mines de blé faite aux lépreux de Pontfraud, et a renoncé à toute prétention sur ladite rente (1261, le dimanche où l'on chante Oculi mei) ; 17- du même dignitaire, portant vente par Regnard dit Foischier, autrefois prévôt de Château-Landon, et Gille sa femme, aux lépreux de Pontfraud, d'un pré situé derrière ladite léproserie, qu'ils avaient acquis par échange de l'abbaye de St-Pierre de Ferrières, pour la somme de 50 livres tournois (1261, le mardi après la fêle de St-Vincent) ; 18- d'Aubry, fils de Jean, maréchal de France, déclarant que lui et sa femme Jacqueline, ont vendu aux lépreux de Pontfraud, tout ce qu'ils pouvaient prétendre, par suite d'échange ou de vente sur le moulin du Chêne, pour la somme de 70 livres parisis (décembre 1261) ; 19- de Nicolas, doyen du Gâtinais, portant reconnaissance d'un emprunt de 20 livres tournois, fait par Jean Serène, chanoine de Nevers, aux lépreux de Pontfraud, pour la réparation du moulin de Tue-grain, situé sur la paroisse d'Orville, pour la sûreté duquel emprunt, il oblige sa part des revenus dudit moulin qui sera perçue par les lépreux dudit Pontfraud (1262) ; 20- de l'official de Sens, faisant savoir qu'Héloïse dame d'Égreville, et ses deux fils, les écuyers Jean et Gui, ont fait don aux lépreux de Pontfraud, de tous leurs droits féodaux sur des prés situés en la paroisse de Dordives et la dîme de Chenou, que possédaient lesdits lépreux (1263) ; 21- du même dignitaire, portant transaction sur procès entre Simon de Nesles, chevalier, sa femme Héloïse et les lépreux de Pontfraud, au sujet d'une rente de demi-muid de blé, que lesdits lépreux prétendaient leur avoir été donnée par Adam, père de ladite Héloïse, pour faire célébrer chaque année son anniversaire en leur église. Les curés de Cepoy et de Dormelles, que les parties adverses ont choisis pour arbitres, réduisent cette rente à un setier de seigle et un autre d'avoine, que lesdits époux devront acquitter chaque année aux lépreux de Pontfraud dans la paroisse de Chaintreauville (janvier 1263).
