Les Archives Départementales
Cravan : « le restablissement avec confirmation d'iceluy de ladite ville, par le roy Charles-le-Simple. — Transaction avec les habitants contenant remise de la main-morte (1280) ; — le tires-patentes de Charles VII pour l'établissement de foires et marchés. — Accolay. — Affranchissement des habitants en 1290. — Chichery. — Confirmation de la remise de la main-morte aux habitants (1352) ; — élection d'évêque : « litre en latin auquel sont les noms des chanoines, avec quantité de sceaux, par lequel Messieurs ont pris jour pour procéder à l'élection et nomination d'un évêque, attendu que le précédent estoit cardinal » (1278, décembre). — Déclaration, par l'évêque Amyot, qu'il a donné une chapelle de drap d'or à son église. — Accords avec les évêques pour les rentes dues au chapitre.
Charte de l'évêque Guillaume, constatant que Dreux de Mello a fait enlever les fourches qu'il avait élever sur un monticule qui est entre sa terre de Saint-Maurice-Thizouaille et celle d'Églény (1219). — Accord avec le comte Pierre, au sujet des hommes du chapitre, à Auxerre et autres lieux (1210). — Suppression du marché établi à Saint-Maurice, par Dreux de Mello, sur l'ordre du Roi (1218). — Charte d'Agnès, comtesse de Nevers, datée de Mailly-Château, réglant les fondations d'anniversaires faites par sa mère (1191). — Copies de chartes des comtes d'Auxerre et de Nevers. — Testament de la comtesse Mathilde, contenant de nombreux legs aux monastères (1257). — Notice du comte Landry, contenant restitution de l'aleu de Corbeton à l'abbaye de Flavigny (xie siècle). — Remise au monastère de Saint-Michel de Tonnerre, par Guillaume, comte de Nevers, né de la fille de Lancelin de Beaugency, des mauvaises coutumes qu'il y prétendait (1134). — Fondation de trois anniversaires par Hervé de Gien, dans l'abbaye de Fleury (1187). — Charte de Guillaume, comte de Tonnerre, contenant don de l'église de Saint-Aignan de Tonnerre à l'abbaye de Molême.
Transaction entre le chapitre et les habitants de Cravant, portant que la censé annuelle de 130 livres que les habitants devaient au chapitre pour leur affranchissement, serait convertie en une taille proportionnelle qui ne pourrait pas dépasser 30 sous par personne, ni descendre au-dessous de 5 sous (1441). Procédures suivies d’arrêts du Parlement, ordonnant que le chapitre fera par lui-même l’imposition de la cense bourgeoise en présence des députés des habitants (1525). Appointement rendu au bailliage d’Auxerre, le 19 janvier 1592, portant reconnaissance par les habitants de Cravant que s’ils n’ont pas payé le droit de cense bourgeoise, « c’est à cause de la construction d’une tour, et de la garde qu’ils font jour et huit au château du dit lieu pour la conservation de leurs biens et vies, à quoi faire ils sont obligés et ont fait de grandes dépenses. »
Procès-verbal joint.
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