1. Bail perpétuel d'une pièce de terre en friche, dite les Maulnières, sise à Venizy, près de la forêt d'Othe, pour la rente annuelle de dix deniers tournois, portant profit de lods et ventes et d'autres droits, sauf la justice réservée à l'abbaye de Pontigny (1511) [pièce extraite n° H 1464-1]. 2. Approbation du bail précédent par les délégués du Chapitre général de Citeaux (1530) [pièce extraite n° H 1464-2]. 3-5. Bail à rente emphytéotique de la métairie de Chailley à vingt-six individus "à présent demourans en notre granche et metaysie, moyennant une redevance annuelle de 700 bichets, moitié blé, moitié avoine". C'est le premier acte d'aliénation de la métairie qui jusque-là avait été cultivée par les moines (1519) [pièce extraite n° H 1464-3]. 6. Bail pour six ans de la métairie et seigneurie de Chailley, et de tous les biens de l'abbaye, "situés au deçà de la rivière d'Armençon" passé à Edme Barbe, prêtre, et à Nicolas de Frasans, religieux dudit monastère, sous condition d'acquitter les gages des officiers de Bœurs et de Chailley, les gros deubz aux curés, et autres charges, et de payer une somme annuelle de 3 700 livres, en trois termes (1555). 7. Bail de la ferme des dîmes de grains de Chailley à Jean Cheuillot, huissier, et à Jean Bollard, hôtelier, à la charge de payer à Étienne Moreau, l'aîné, amodiateur général de la seigneurie de Chailley, trente setiers, moitié froment et avoine, trente aunes de toile et douze chapons gras (1576). 8. Bail pour trois ans de la seigneurie et métairie de Chailley et de ses dépendances au marchand Philippe Baudoin, moyennant neuf cents livres par an et sous diverses conditions, etc., etc. (1603) ; 20. de la même terre et seigneurie pour le terme de neuf ans à Pierre Lhuillier, lieutenant de la prévôté de Chailley, sous les conditions ordinaires, et moyennant le prix annuel de 1 700 livres tournois, sauf la dernière année où il ne donnera que 1 400 livres (1678). 21. Vente par les héritiers Couturier à l'abbaye de Pontigny d'une place sise à Chailley, et grevée de cens en faveur dudit monastère, au prix de 25 sous tournois la corde (1616). 22. Quittance de six livres tournois pour prix dudit héritage donnée aux religieux de Pontigny par le représentant des héritiers Couturier (1619). 23. Vente par Charles-Augustin Lebel, avec garantie de l'abbaye, à Henry-François de Lécole, marchand de charbon, d'un hallier avec la place qui est au-devant, moyennant le prix de 300 livres, et sous condition d'acquitter les droits seigneuriaux à l'abbaye (1780). 33. Requête suivie d'enquête de commodo et incommodo présentée par les habitants de Chailley à l'archevêque de Sens, cardinal de Guise, pour obtenir l'établissement d'une église succursale, attendu l'éloignement où ils sont de Venizy (1562, incomplet). 34-55. Pièces relatives à une transaction entre Charles de Boucherat, abbé de Pontigny, et les habitants de Chailley, pour les dîmes, le four banal et l'usage du bois pour le chauffer. Les habitants de Chailley paieront, pour les grosses dîmes et les droits seigneuriaux, une poule, 15 sous par feu, et six deniers tournois de censive par chaque arpent de quelque nature qu'il soit. Pour droit de banalité, ils donneront le vingtième de la pâte qu'ils cuiront. Le bois pour le chauffage du four sera pris dans les forêts de la communauté. Quant aux frais des procès antérieurs, les habitants devront s'arranger avec la veuve Baudoin qui les a soldés, etc., etc. (1624). Requête des religieux de Pontigny tendant à l'annulation de la transaction précédente, comme vicieuse, et conclue par l'abbé seul, sans participation du chapitre du monastère. Mémoires justificatifs. Consultations écrites. Lettres de cassation octroyées par Louis XIV (1704, avril-mai). Sentence du maître particulier des eaux et forêts de la province de Sens condamnant par défaut les habitants de Chailley à payer aux religieux de Pontigny des dommages-intérêts, pour le chômage du four banal dudit lieu, et à fournir de leurs propres forêts, et le combustible nécessaire pour le chauffer (1704, août). Procédures contre divers habitants de Chailley qui n'ont point acquiescé à la transaction de 1704 sur les droits seigneuriaux dus à l'abbaye (1705-1706).