Bail perpétuel passé par les religieux de Pontigny à Thomas Seprey, de Venouse, d'une place d'un demi-arpent situé près du pilori de Pontigny, moyennant redevance annuelle du 7 s. 6 d. t., et d'une poule, et sous condition d'y construire une maison de bonne charpenterie (1524) ; pour 9 ans, consenti à Claude Laheurce par Innocente Bonicelli, d'une maison avec concise et étable, et d'une pièce de 14 arpents appelée le Champ des Chardons, situées à Pontigny, moyennant 27 livres tournois par an et 40 bichets méteil (1595) ; à l'hôtellier Pierre Faucillon, pour 9 ans, de ladite maison d'entre les deux portes et de ses dépendances, sous condition d'en terminer les réparations, d'en payer 62 livres et 10 sous tournois par an, avec diverses redevances de toile et de fromages (1611), etc. ; à Émery Portrait, pour 9 ans et moyennant 100 livres par an (1743) ; au cabaretier Edme Barbier, de la dite auberge et des dîmes de Tuvilain, pour le même espace de temps et le prix annuel de 500 livres (1760). Prière faite par Innocente Bonicelli, veuve Priorain, native de Sienne et naturalisée française, laquelle est obligée de s'absenter, de la remplacer dans l'auberge de Pontigny, qu'elle tient des religieux de cette abbaye, par une personne capable de la régir. L'abbé Claude de Boucherat y consent, se chargeant de veiller aux intérêts de ladite Bonicelli, et de faire exécuter à ses frais les réparations indispensables. Une maison située à Venouse, propriété de l'aubergiste, servira à agrandir l'hôtellerie, si cela devient nécessaire. Parmi les signatures on remarque : Inocentia Bunicelli (1593). Procès-verbal de la visite de la métairie d'entre les deux portes, par Nicolas Baudot, charpentier (1620). Obligation à terme de 220 livres passée par le fermier sortant de l'auberge de Pontigny à l'abbé Mathieu de Mesgrigny, pour règlement de tous comptes (1647). Arpentage des héritages détenus par M. Lerat (1689). Procès entre l'hôtelier Germain Violet et l'abbaye de Pontigny pour non paiement de ses redevances (1673-1674). Mêmes procédures et pour le même motif contre Toussaint Crochot (1679). Vente faite par les héritiers dudit Toussaint de l'auberge de Pontigny au sieur Lerat (1699).