1. Charte de Hugues, seigneur de Mont-Saint-Jean et de son fils Étienne, faisant savoir à l'évêque d'Autun qu'ils ont cédé aux religieux de Reigny tout ce qu'ils réclamaient ou pouvaient réclamer sur les finages de Lichères et les dépendances de la châtellenie de Châtel-Censoir. Approbation de toute la famille dudit seigneur, qui reçoit de l'abbaye un don de 45 livres, et prière à l'évêque de faire constater ladite cession par un acte authentique (1180 ?). Copie de la charte précédente [fin du XVIIe s.]. 2. Acte dudit évêque constatant que Hugues, seigneur de Mont-Saint-Jean, et Étienne, son fils, ont abandonné aux moines de Reigny le quart qu'ils réclamaient dans les terres et bois à eux donnés par le comte Guillaume de Nevers : « Dum partem Castri Censurii que de jure erat Hugonis ab eodem in vadimonio possideret. » [pièce extraite n° H 1604-2]. 3. Les mêmes seigneurs leur concèdent aussi la grange de Lichères, avec toutes ses dépendances, qui sont de la châtellenie de Châtel-Censoir. Ils en reçoivent une compensation de 45 livres de Senlis (1180, copie de la fin du XVIIe s.). 4. Fragment d'un bref original, et à peu près illisible, d'Étienne, évêque d'Autun, où il est fait mention d'une donation à la communauté de Reigny, dans les mêmes parages [fin du XVIIe s.]. 5. Lettre du susdit évêque, faisant savoir que Hugues de La Porte a remis aux religieux de Reigny un cens de 21 sous qu'ils lui devaient à cause des prés et de la forêt de Chaux, moyennant un don de 21 livres. Mais sur ces entrefaites, Étienne Liétard, à qui Hugues de la Porte avait donné cette rente en fief, suscitant des difficultés aux moines, ceux ci obtenaient son désistement, moyennant 25 livres de Senlis, deux bœufs, une vache et un taureau (fin du XIIe siècle) [pièce extraite n° H 1604-5]. 6. Bref original de Louis, comte de Nevers et de Réthel, leur confirmant le même privilège (1302). 7. Vidimus par le garde du scel de la prévôté de Bétry de Vermenton, d'une lettre de Eudes, comte de Nevers, et sire de Bourbon, datée de 1259, par laquelle celui-ci, après avoir constaté que les religieux de Reigny ont renoncé à la haute justice, leur abandonne le droit de petite justice sur toute l'étendue de leur domaine de Lichères, dont les limites sont expressément désignées (1477, copie de la fin du XVIIe s.). 8. Vidimus par le même d'une charte de la comtesse Ida, datée de 1176, constatant que Eudes de Maxi a abandonné à l'abbaye de Reigny tous ses droits de dîme sur la grange de Lichères (1477). 9. Cahier de la fin du XVIe siècle contenant la transcription de dix chartes latines et françaises, relatives au domaine de Lichères, et 1° donation aux moines de Reigny, par le comte Guillaume de Nevers, de divers héritages dans le ressort de Châtel-Censoir (1167) ; 2° Copie d'une lettre de la comtesse mère Ida, constatant que Eudes de Maxi a abandonné à l'abbaye de Reigny toutes les dîmes qu'il avait sur la grange de Lichères ; 3° Lettre de Hugues, seigneur de Mont-Saint-Jean, et de son fils Étienne, portant concession à l'abbaye de Reigny du quart qu'ils réclamaient sur les terres que le comte Guillaume de Nevers leur a données, et abandon aux mêmes religieux de la grange de Lichères et de toutes ses dépendances (1180) ; 4° Prière à l'évêque d'Autun, par les mêmes seigneurs, de certifier, par acte authentique, la donation précédente (1180) ; 5° Acte rédigé en conséquence par le susdit prélat (1180) ; 6° Lettre de Eudes, comte de Nevers et sire de Bourbon, contenant accord entre l'abbaye de Reigny et lui au sujet de la justice de la grange de Lichères (1259) ; 7° Lettre de Robert Aymoin, fils du comte de Flandre, comte de Nevers, sire de Béthune et de Termonde, portant cession par ledit seigneur aux moines de Reigny d'une masure, située à Châtel-Censoir, confirmation du droit de vendanger leurs vignes sans ban et de divers autres privilèges à eux accordés par ses prédécesseurs "pour deniers de cens paiant à « nous ou a nostre commandement, tous les ans a Chateaux-Censoir." (1274) ; 8° Confirmation par Louis, comte de Nevers et de Réthel, de l'accord conclu entre son prédécesseur Eudes et les moines de Reigny, au sujet de la justice de la grange de Lichères (1302) ; 9° Décision du bailli de Nevers et Châtel-Censoir déboutant les hommes de Lichères de leur droit d'usage dans la forêt de la Bergerette, au profit de l'abbaye de Reigny et lui confirmant tout droit de petite justice à Lichères et dans ses dépendances (1314) ; 10° Bail perpétuel d'une partie du domaine de la grange de Lichères à divers laboureurs de cette localité, moyennant une quotité annuelle de 25 sous tournois, 20 bichets d'avoine et 20 bichets de froment et un cens annuel portant lods et ventes de 25 deniers t. (1480).