Accord entre Norpaud, abbé de Vauluisant, et Héloïse, abbesse du Paraclet, sous la médiation d'Anseau de Traînel, pour régler les possessions et les droits respectifs des parties à Pouy et à Bernières, afin de ne pas gêner le pâturage des troupeaux de porcs ; témoins : Garnier, fils d'Anseau de Traînel, Hélissande, femme dudit Anseau, et Comtesse, sa sœur [vers 1140]. Échange entre Mauger, prêtre, maître de la Maison-Dieu de Nogent-sur-Seine, du consentement des frères et sœurs de ladite maison, du curé et des bourgeois d'icelle ville, d'une pièce de terre située vers les fourches de Nogent, avec une autre pièce de terre audit lieu (1266). Accord avec les habitants de Saint-Aubin et de Courreclin au sujet des droits de pâturage de ces derniers sur le pré des Avenières (1336). Lettres de Jacques Hurel, bailli de Sezanne, données aux assises de Nogent-sur-Seine et attestant un accord entre les habitants de cette ville et les moines de Vauluisant, pour le droit des habitants à mener paître leurs bestiaux dans la prairie de Bernières (1342). Procès-verbal de partage des pâtures du Grand-Aulnoy dans la terre de Bernières avec les habitants de Marnay (1617). Bail de l'hôtel de Bernières, jardins, terres et prés à Jean Senestre, pour 6 muids et demi de grains par quart froment, seigle, orge et avoine, "une nappe de 10 à 11 aulnes de toile, 2 toiles convenables à ladite nappe", 3 livres de cire, 2 setiers et une mine de noix (1479). Bail à ferme à Faudrin, foulon de draps, du moulin à blé et boutoir à draps de Courcelles, moyennant 23 livres, 2 plats de poisson, 2 livres de cire et un bon gâteau (1529). Bail à ferme par l'abbé Louis de Senneton à Mathieu le Plaideur, de la terre et seigneurie de Bernières, moyennant la somme de six mille livres par an (1631). Sentence du lieutenant du bailli de Sens portant condamnation de Mathurin Herne à replanter cinq bornes par lui rompues et arrachées, lesquelles faisaient limites des terres de Bernières et de Marnay (1511). Bail emphytéotique à Jacques de Bérulle, écuyer, seigneur de Bailly, et demoiselle Anne de Sauvaige, sa femme, de la terre et métairie de Bernières, y compris le moulin de Courcelles, moyennant 1 000 livres, 6 douzaines de grands et beaux fromages, 100 liv. de beurre et un muid de vin blanc du crû de la vigne de la métairie (1537).