À l'instar des corporations de notaires royaux, les arpenteurs jurés tentent de réguler leur profession. Le 22 février 1633, maître Guillaume

Cornu, arpenteur et priseur royal-juré des présidiaux et bailliages de Sens et de Melun, se portant fort pour maîtres François Hubert, demeurant à Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes, Geoffroy Bouvier et Gilles Simon, « aussy arpenteurs et priseurs audit bailliage de Sens », « donnent pouvoir à Estienne Lesourd, praticien demeurant à présent aux Bordes de Dimon, présent ce acceptant, de mesurer et arpenter, dans et au dedans dudit bailliage de Sens, à la réserve de trois lieues près Sens, Pont-sur-Yonne et ledit lieu de Saint-Morice-aux-Riches- Hommes », conformément « à la commission qui luy a esté ce jourd'huy délivrée, signée Bouvier, pour la communaulté desdits arpenteurs ». En outre, Lesourd a promis de résider « dans la ville ou faux bourgs de Saint-Jullien-du-Sault », afin d'exercer son métier. En revanche, Cornu accepte de ne plus arpenter à Saint-Julien. Lesourd lui versera 8 livres par an à la Saint-Martin d'hiver. Étienne Lesourd était arpenteur-juré et notaire royal aux Bordes.