Notaires : une histoire en actes > Sous l'Ancien Régime > Le seing, marque de notaire
En France du nord, c'est l'apposition du sceau de la juridiction à laquelle le notaire est rattaché qui donne l'authenticité à l'acte. Toutefois, afin de renforcer l'authenticité de l'acte, y appose son « seing manuel », c'est-à-dire sa signature, qui est normalement enregistrée auprès de la juridiction dont il dépend.
Pour décourager les faux, le dessin de ces signatures est complexe : c'est le cas des seings en forme d'ostensoirs que les notaires apostoliques tracent sur les actes prestigieux (comme ceux que tracent Sébastien Auz et Jean Picou, notaires à Sens, en 1449) ; le même souci se retrouve dans les signatures des minutes, telle celle de maître Armant. Cette dernière tranche avec le poisson que dessine Germain Blandin, marinier, en guise de signature, sur cet acte de 1565.