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Au début du XVIIIe s., l'enseignement de la médecine est assuré dans une vingtaine d'universités dont les principales sont Paris, Montpellier, Toulouse, Reims et Strasbourg. La réputation varie d'un établissement à l'autre. Dans d'autres facultés, l'enseignement est purement formel et théorique.
Deux années de philosophie sanctionnées par un examen sont nécessaires pour s'inscrire en médecine.
À l'issue de trois années d'études, le futur médecin peut, en 3 mois seulement, devenir successivement bachelier, licencié puis docteur. Théoriquement, le grade de licencié suffit pour exercer la médecine.
L'enseignement est délivré en latin ; la pédagogie par l'observation et l'expérience reste exceptionnelle. Quant à l'enseignement au chevet du malade, il n'existe quasiment pas avant la période révolutionnaire. La loi du 19 ventôse an XI (10 mars 1803) autorise l'ouverture de six écoles de médecine et donne aux pouvoirs publics la charge de contrôler les compétences des candidats, tandis que les chirurgiens doivent soutenir une thèse de doctorat comme les médecins.