Accueillir, soigner, guérir > Des hommes et des femmes pour soigner > Empiriques…
Une majorité de la population n'appelle pas le médecin. Elle a plutot recours à des soins proposés par les guérisseurs (souvent paysans, forgerons, épiciers, gens ordinaires qui vivent parmi eux), mais aussi par les religieux et par tous ceux qui pratiquent une médecine non ocielle. Ce ne sont pas seulement les gens de la campagne, les ignorants, les pauvres qui se tournent vers ces pratiques : les plus aisés, les membres de la Cour, tous ceux pour qui la médecine savante ne peut rien ou pas assez font appel aux empiriques.
Au regard de la médecine ocielle, il y a peu de diérences entre l'empirique et le charlatan. Longtemps ils jouissent d'une certaine tolérance des pouvoirs publics.
Moyennant finances, ils peuvent obtenir l'autorisation de pratiquer ou même un brevet leur assurant le privilège de commercialiser une drogue de leur invention. Ce n'est qu'à partir du début du XIXe s. que la rupture devient totale entre médecins et empiriques.
Toléré mais surveillé, un empirique ne peut s'arrêter dans une ville, dresser des tréteaux, exercer son commerce sans y être autorisé.
C'est le...
Se recommander des puissants est une manière de vanter sa pratique auprès d'une clientèle sensible à ces arguments.
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