Accueillir, soigner, guérir > Lieux d'accueil et lieux de soins > … pour une meilleure prise en charge du malade
Selon la pathologie, le séjour hospitalier est plus ou moins long : plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois.
Dans ces conditions, les découvertes scientifiques et médicales qui jalonnent les XVIIIe et XIXe s. contribuent à apporter des modifications significatives des lieux et des objets thérapeutiques.
L'amélioration des conditions d'hygiène et de confort des malades devient une préoccupation des soignants et des administrateurs des hospices et hôpitaux. Les objets à usage collectif sont peu à peu abandonnés au profit d'objets individuels propres à chaque malade. Le lit, lieu privilégié du soin où l'on guérit ou bien où l'on meurt, devient le centre d'une attention particulière.
Dès la fin du XVIIIe s., les théoriciens observent que le développement des fièvres hospitalières (puerpérales, putrides, etc.) est favorisé par...
Au début du XIXe s., la nature du couchage des malades demeure identique à celle de l'Ancien Régime : des lits en bois servent à coucher...
Vers 1860, le lit en fer se perfectionne et devient mécanique ; il conserve encore jusqu'au début du XXe s. ses rideaux, héritage de l'époque...
Lorsqu'un malade entre à l'hôpital, il quitte ses effets personnels et reçoit un trousseau de vêtements réglementaires : camisole et bonnet pour...
Durant l'Ancien Régime et le XIXe s., la pratique du mouchage sans mouchoir est assez répandue.
Cependant, dans un établissement de soins où...