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Vers 1860, le lit en fer se perfectionne et devient mécanique ; il conserve encore jusqu'au début du XXe s. ses rideaux, héritage de l'époque médiévale et de l'Ancien Régime. Par pudeur, mais également pour conserver la chaleur aux malades, les lits, qu'ils soient en bois ou en fer, disposent tous de tringles sur lesquelles sont fixés des rideaux.
De couleurs variées (verts puis bleus à Auxerre, verts à Avallon), ils sont faits de laine pour l'hiver ou de simple coton pour l'été. Les hygiénistes de la seconde moitié du XIXe s. les considèrent comme causes d'infection et d'emprisonnement du malade dans une atmosphère viciée en retenant un nombre important de matières organiques. Malgré tout, leur enlèvement n'a lieu qu'à partir du début du XXe s.