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Lorsqu'un malade entre à l'hôpital, il quitte ses effets personnels et reçoit un trousseau de vêtements réglementaires : camisole et bonnet pour les hommes, jupons et coiffe pour les femmes.
Un lit garni de draps et d'une couverture ou d'un édredon est à leur disposition. À partir du milieu du XIXe s., grâce aux progrès de l'hygiène, la dotation en linge de lit augmente considérablement ; les lessives, désormais à base de soude et de savon, sont plus fréquentes (de mensuelles, elles passent à bi-mensuelles). Progressivement, les cuves métalliques dans lesquelles le linge était mis à tremper dans les salles des malades cèdent leur place à des buanderies à vapeur : l'hôpital de Sens s'en équipe dès 1840, tandis que celle d'Auxerre ne semble apparaître qu'en 1890.