La maîtrise des risques hémorragiques contribue à faire progresser la chirurgie et à la rendre plus invasive. Si le principe d'une pince qui permet l'arrêt du saignement de vaisseaux sanguins est connu depuis le milieu du XVIe s., son usage reste très limité.

Les premières pinces munies d'un système autostatique de maintien apparaissent à la fin du XVIIIe s ; leur principal inconvénient réside dans le fait que leur manipulation doit se faire à deux mains.

À partir de 1820, de nombreux essais de pinces à fermeture unimanuelle sont réalisés ; le clamp artériel, encore en usage aujourd'hui, ne voit le jour qu'en 1882. Chaque hôpital dispose d'un panel important d'instruments chirurgicaux : le fonds de l'hôpital-hospice de Saint-Fargeau conserve encore aujourd'hui de nombreux catalogues.