Accueillir, soigner, guérir > Soigner : à quel prix ? > La santé a un prix : financer les soins
De la charité d'Ancien Régime à la prise en charge par l'État au XIXe siècle, les soins représentent toujours un coût pour la société.
Durant l'Ancien Régime, l'hôpital vit, parfois bien, de ses rentes (héritages, donations, exploitation de son domaine).
À partir de la Révolution, la transformation de l'hôpital en lieu de soin fait changer les besoins en matière de budget. Si le patrimoine constitue une part importante de ses recettes, le financement provient également de fonds publics (communes, État), de placements financiers, de dons de particulier mais aussi des prix des journées pour les malades payants. Si les dépenses courantes existent toujours, l'achat du matériel de soin et de médicaments augmente les frais quotidiens des hôpitaux.
L'augmentation de la qualité des soins et de la quantité de personnes soignées a une conséquence sur les coûts : si une partie de la population a accès à la médecine gratuite une autre doit payer pour être prise en charge. Cette question imprégne le débat politique français au cours des XIXe siècle et XXe siècle, en trouvant finalement une réponse avec la création de la Sécurité sociale en 1945.
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