D'Edmond d'Abingdon à saint Edme : l'invention d'un culte > Mort en odeur de sainteté > Le dernier voyage vers Pontigny

Mort en odeur de sainteté

Sommaire de l'exposition

Le dernier voyage vers Pontigny 1240
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Présentation du contenu :

Le 18 novembre, deux jours après son décès, le corps embaumé de l'archevêque (son coeur et ses entrailles restent à Provins dans l'abbaye Saint-Jacques) prend le chemin de sa dernière demeure. Entre Nogent-sur-Seine et Trainel, la nouvelle du passage de la dépouille se répand : une foule importante accourt pour le toucher. L'abbé de Pontigny, craignant pour l'intégrité du corps, vient au-devant du convoi et tente de canaliser la ferveur des fidèles.

Le 19 novembre, à Villeneuve-l'Archevêque, malgré les gardes, la foule s'empare du corps et le dépose sur le maître-autel de l'église. Après intervention du corps de ville, le convoi passe la nuit dans la commanderie templière de Coulours.

Le 20 novembre, aux alentours d'Avrolles, survient le premier miracle : au contact du chariot mortuaire, un garçon de 5 ans recouvre la santé. Arrivée à Pontigny, la dépouille, désormais veillée par les moines, prend place dans l'abbatiale à proximité du maître-autel.

Immédiatement, de nombreux miracles se produisent : les moines cisterciens, organisant un véritable culte autour de la dépouille, peuvent en solliciter la canonisation.

Trajet du convoi funéraire d'Edmond d'Abingdon entre Soisy et Pontigny, conception arch. dép. Yonne