Empreintes cisterciennes > Pourquoi et comment sceller ? > Matériau et méthode de scellement > La couleur
Jusqu'au XIIe siècle, les sceaux sont en cire naturelle de couleur brune. Seul l'apport d'une charge durcissante plus ou moins sombre peut en faire varier la teinte.
La fin du siècle est marquée par l'apparition de sceaux colorés, sans doute liée à l'évolution des connaissances des pigments.
La chancellerie du roi de France est la première, dès le début du XIVe siècle, à codifier l'emploi des couleurs de cire en fonction de la nature de l'acte qui est scellé : verte sur lacs de soie rouge et verte pour les actes à valeur perpétuelle et universelle ; brune sur queue de parchemin pour ceux à portée limitée dans le temps ou l'espace ; rouge pour les lettres closes.
Cet usage se répand dans quelques chancelleries (ducales ou comtales) ; ailleurs, c'est souvent le souci d'utiliser des matériaux facilement disponibles et à moindre coût qui prime.
L'usage de cire naturelle est facilement identifiable : le sceau prend une apparence translucide ; dans certains cas, le passage des attaches de...
Outre le brun, la couleur dominante des sceaux est le vert, le plus souvent obtenu à base du vert-de-gris issu de l'action de vinaigre sur le cuivre.
L'usage de cire rouge est moins fréquent, sans doute à cause du coût de fabrication de ses principaux colorants (cinabre - sulfure de mercure dont...