Empreintes cisterciennes > La société française bienfaitrice > Quand religieux et chevaliers...
Le noyau initial des différents domaines cisterciens, formé lors de la fondation des établissements, est constitué par des donations de petits seigneurs, sollicitées et encouragées par les grands seigneurs laïcs et ecclésiastiques.
Durant tout le XIIe siècle, le recours à la donation (l'aumône) est le mode de transaction immobilière le plus fréquent. La permanence de cette pratique jusqu'au milieu du XIIIe siècle malgré des changements économiques majeurs, est sans doute due au lien spirituel et religieux qui se noue entre le donateur et les moines : la donation implique généralement en retour des messes pour l'âme du défunt et de ses proches ou une inhumation dans l'abbaye.
Outre les donations, les temporels des abbayes sont essentiellement constitués par achats, qui deviennent plus fréquents à mesure de l'évolution...