1. Confirmation par le roi Louis VII de tous les biens que possèdent l'abbaye et les moines de Pontigny (1178, Auxerre) [pièce extraite n° H 1404-1]. 2. Vidimus daté de 1254 et donné par l'archevêque de Prusse et de Livonie, légat apostolique, d'un privilège de Philippe Auguste, où il prend sous sa garde les biens de tous des Cisterciens de Pontigny et leur confirme l'exemption de toute redevance en ses domaines déjà concédée par ses prédécesseurs (1181, copie tirée de la Bibliothèque nationale "carton 1811"). 3. Approbation par Philippe Auguste d'une transaction passée entre les religieux de Pontigny d'une part et Gaucher de Joigny, Érard de Brienne et les gens de Séant d'autre part, au sujet d'un droit d'usage dans la forêt de Saint-Étienne-de-Valgonier (1211) [pièce extraite n° H 1404-3]. 4. Amortissement : par le roi Philippe le Bel de tout ce que l'abbaye de Pontigny a acquis de Guy de Maligny sur les territoires de Merey, de Montigny et de Souilly (1294) [pièce extraite n° H 1404-4] ; 5. par le même souverain et sa femme, Jeanne de Navarre, comtesse de Champagne, de terres, bois, prés, vignobles, cens et rentes acquis par les moines de Pontigny, tant à titre onéreux que gratuit, situés ou perçus dans les territoires de Saint-Florentin, Avrolles, Bourgneuf-sur-Armance, Jaulges, Germigny, Soumaintrain, Percey, Lignorelles, Merry-le-Serveux, Venouse, Troyes, Chablis et Poinchy, le tout pour la somme de 136 livres et 10 sous tournois, dont quittance (1295) ; 6. par le même roi, de divers biens et cens acquis par le susdit monastère dans le ressort du bailliage de Sens, à Sens même, à Auxerre, Junay, Ligny-le-Châtel, Bussy, Souilly, Chablis et Chenevières (1295) [pièce extraite n° H 1404-6]. 7. Approbation par Louis X, roi de France, de l'accord conclu entre Marie de Chéu, dame de Sormery, et les habitants de cette localité, d'une part, et les moines de l'abbaye de Pontigny de l'autre, au sujet des droits de garde, d'usage et de pâturage dans les bois de Francœur (1315) [pièce extraite n° H 1404-7]. 8. Vidimus du roi Charles le Bel, portant confirmation de deux actes, l'un de Philippe Auguste, ratifiant une transaction passée entre les religieux de Pontigny d'une part et Gaucher de Joigny, Érard de Brienne et les habitants de Séant de l'autre, au sujet d'un droit d'usage dans les bois de Saint-Étienne-de-Valgonier (1211) ; l'autre de Philippe le Bel, octroyant aux mêmes religieux un amortissement général et gratuit de tous leurs biens et concession de divers autres privilèges, tels que l'exemption de saisie judiciaire sur leurs meubles. En cas de saisie de leurs immeubles, ils ne pourront être ni dilapidés ni détruits. Le garde de la saisie sera un sergent qui paiera sa dépense. Leurs vassaux seront exempts de nouvelles charges en matière de reconnaissance et d'aveu. Ils ne donneront de subsides au roi que sous leur bon plaisir, etc., etc. (1211) ; les confirmations datées de Pontigny (1304, 1322) [pièce extraite n° H 1404-8]. 9. Vidimus de Charles de Valois, comte du Perche, d'Alençon et de Joigny, ratifiant l'amortissement de deux pièces de pré et de deux journaux de terre situés sur le territoire d'Avrolles, consenti en faveur des religieux de Pontigny moyennant la somme de vingt livres tournois (1332). 10. Confirmation par Jean II, roi de France, d'une charte de son père, Philippe VI, où il accorde aux religieux de Pontigny de faire déduire de ce qu'ils lui doivent pour le décime de toutes leurs créances sur le trésor royal, notamment le capital d'une rente annuelle de cent livres (1349) ; donné à Pontigny, le roi et les princes étant absents de Paris à cause de la contagion. La confirmation est datée du mois de juin 1351 [pièce extraite n° H 1404-10]. 11. Amortissement gratuit par le roi Charles V d'une donation de 60 livres de rente destinées par le chevalier Amédée de Joinville à la fondation de diverses chapellenies et d'autres œuvres pies, pour le salut de son âme et celui de ses parents (1380). 12. Vidimus par le clerc-juré de la prévôté de Saint-Florentin de la concession précédente (1389). 13. Charte de l'official de Troyes attestant la nomination de plusieurs commissaires et procureurs pour l'exécution du testament d'Amédée de Joinville, qui confirment et cèdent aux religieux de Pontigny la donation et l'amortissement d'une rente de 60 livres tournois destinée à des œuvres pies, et pour la constitution de laquelle le donateur avait remis à l'abbé de ce monastère une somme de sept cents francs d'or (1389). 14. Approbation par Charles VII, roi de France, des lettres d'amortissement pour la donation d'Amédée de Joinville, octroyées par Charles V, son prédécesseur, faveur dont les Cisterciens de Pontigny n'avaient pu encore profiter, "obstantibus ipsius monasterii depauperacione, guerrarum turbinibus, et aliis variis calamitatibus ac pestibus, quæ in hoc regno, pro dolor, diutius viguerunt." (1447, Bourges) [pièce extraite n° H 1404-14]. 15. Transaction en parlement entre le couvent de Pontigny et le duc de Bourgogne, au sujet d'une créance de trente écus d'or que celui-ci avait sur le monastère, et laquelle est d'un commun accord réduite à 16 écus (1401). 16. Transaction par laquelle les moines de Pontigny, moyennant la somme de mille livres tournois, une fois payée, font quittance au roi Charles VI d'une rente de cent livres sur le trésor royal, acquise de la comtesse d'Alençon et amortie par Philippe le Bel, ainsi que de 4 900 livres d'arrérages. En revanche le même souverain leur accorde le privilège d'amortissement gratuit pour une autre rente d'égale valeur, sans fief et sans justice, constituée ou à constituer, dans toute l'étendue du royaume (1405) [pièce extraite n° H 1404-16]. 17. État des biens, tels que maisons, prés, vignes, terres et rentes, situés sur le territoire de Montigny et acquis par les Cisterciens de Pontigny, pour y asseoir cinquante livres et treize sous tournois de rente sur les cent dont le roi Charles VI leur a octroyé l'amortissement gratuit (1411, mars). 18. Copie de la transaction précédente, extraite d'un des registres du trésor des chartes conservés à la Sainte-Chapelle (1411, juin). 19. Requête à la Cour des comptes des religieux de Pontigny pour être envoyés en possession de 1 200 livres de rente amortissable que leur a donnée le roi Louis XI, et commandement fait par celle-ci au premier conseiller du trésor (1478, avril, copie du XVIIe siècle). 20. Procès-verbal dressé par Guillaume de Merville, secrétaire du roi, de la mise en possession des moines de Pontigny de certains étangs situés dans la prévôté de Châtillon-sur-Marne, de la halle au pain, des boucheries et du moulin à draps de Château-Thierry, sur lesquels était assise une portion des 1 200 livres de rente amortissable à eux donnée par le roi en 1477. Formalités accomplies, malgré la vive résistance d'Anthoine, bâtard de Bourgogne, à qui le même souverain avait, par libéralité postérieure, concédé toute sa seigneurie en ces deux prévôtés (1479). 21. Enregistrement par le parlement des lettres-patentes du roi Louis XI par lesquelles, tout en confirmant la donation par lui faite en 1477 de 1 200 livres de rente annuelle et amortissable à l'abbaye de Pontigny, il enjoint aux baillis d'Auxerre, de Sens, de la Montagne en Bourgogne, de Troyes, Meaux et Vitry, de faire jouir entièrement ledit monastère des moulins, étangs, biens et menus cens, sur lesquels est assise sa libéralité (1480, copie du XVIIe siècle). 22. Donation et amortissement gratuit par le même souverain à l'abbé et au couvent de Pontigny, où il est allé souvent en pèlerinage, de son vignoble de Tallant près Dijon, "Moyennant quoi lesquels religieux, abbé et couvent et leurs successeurs en icelle abbaye seront tenuz prier Dieu, nostre Dame et monseigneur saint Edme de Pontigny, pour nostre estat, prosperite et sante de nostre tres chier et tres ame fils, le daulphin de Viennois, et pour nostre tres chiere et tres amee compaigne la royne, et mesmement pour la bonne disposition de nostre estomac, que vin ne autres viandes ne nous y puissent nuyre et que l'ayons tousiours bien disposé." (1482, donné à Arbin en Savoie). 23. Vidimus par le garde royal du scel de la ville et Châtellenie de Tours des lettres-patentes de Louis XI, datées de 1479, enregistrées au parlement en 1480 , par laquelle il confirme une donation de 1 200 livres de rente aux religieux de Pontigny et pourvoit à la pleine exécution de cette libéralité (1483). "Les rentes qui ont este données par le roy Lois dernier trespacé, à sainct Esme de Pontigny, de XII et livres de rente, et fust prinse la possession des dictes rentes l'an mil IIII et LXXVIII et le XIeme jour de may." L'assiette de cette rente repose sur des cens, coutumes, maisons, biens fonds, usines, étangs, etc., situés à Auxerre et dans les environs, à Troyes en Champagne, Chablis, Château-Thierry, Provins et Châtillon-sur-Marne. Le total de ces rentes se monte à 1,200 livres. Suivent en abrégé les comptes du receveur de ces revenus pour les années 1480, 1481 et 1482 (fin du XVe siècle). 25. "C'est la déclaration des rentes que le feu roy avoit données a Pontigny qui montent a XII CL livres, dont la premiere recepte a commencee à Saint-Remy 1472," avec les comptes du receveur. Pièce de même nature et de même date que la précédente (fin du XVe siècle).

Très mauvais état

Très mauvais état

"1. Déclaration particulière des biens qui deppendent de l'abbaie de Pontigny, de la recepte qui se fait dans la maison abbatial de la dicte abbaie, et de là la riviere d'Armençon. Ce consiste en ce qui sensuict." Cahier non paginé de cinq feuillets, contenant l'énumération sommaire de tous les biens du monastère, et en regard la recette, soit en argent, soit en nature, que l'on tire de chaque article. Le total n'est pas fait à côté de certains domaines, et en marge on trouve la mention vendu. (fin du XVIe s.). 2. État du revenu annuel de l'abbaye de Pontigny, en argent. Cahier de huit feuillets, non paginé, comprenant : 1° la rente en argent ; 2° les deniers extraordinaires, parmi lesquels on remarque les produits de divers emprunts, de la vente des cuirs, du bétail, du vin, etc. ; 3° la rente en nature et le produit des grands bois. Les totaux ne sont point faits. C'est un résumé fort détaillé rédigé par le procureur cellérier de Pontigny, dom Claude Bernoul, de la situation financière de l'abbaye, et des dommages résultant pour elle de l'administration du sieur de La Coste et autres préposés au temporel. Les religieux décident que cet état sera communiqué à l'abbé général de Cîteaux et à leur propre abbé (1620). 3. Note de divers paiements, tant en argent qu'en nature, que devra effectuer maître Pierre Pezé, procureur et receveur de Pontigny (1624). 5. "État du revenu général de Pontigny, tant affermé que non admodié, en ce qu'il est à présent pour l'année mil six cent vingt-six, appartenant à monsieur le révérend abbé dudict Pontigny." Cahier non paginé, de douze feuillets, dont dix écrits, contenant l'énumération des différents domaines de l'abbaye, et le nom des fermiers auxquels ils ont été amodiés, avec le prix du bail (1626). 6. "État général du revenu temporel tant en gros que menu de l'abaye de Pontigny." Cahier non paginé de dix feuillets, dont neuf écrits, renfermant : 1° le détail en rentes et domaines de l'actif du monastère ; 2° un factum de d. Bariban, procureur de la maison, où sont résumées les conditions du bail passé à Nicolas Martin, bourgeois de Troyes, et les griefs de la communauté contre cet amodiateur général ; 3° l'énumération des dettes de l'abbaye (1634). 7. "Cartulaire ou ansignement de plusieurs diverses offres, consernant le revenu temporel de l'abaye de Pontigni, mis ès mains de Monseigneur notre reverendissime abbé dudict Pontigni, avec plusieurs tistres et ansignemens des choses cy après déclarés, par moy, dom Edme de Bariban, en l'année 1645." Cahier non paginé de 28 feuilles, dont 24 écrites, renfermant des détails sur l'étendue, la provenance, le revenu ancien et actuel des domaines de l'abbaye, avec mention des procès principaux auxquels ils ont donné lieu, et les vieux titres qui les concernent (1645). 8. "Estat au vray de ce que vault le temporel de l'abbaye de Pontigny en 1645, et ce qu'il a vallu et qu'on le pourrait faire valoir cy-après, faict par dom Louys Nico, procureur et relligieux de la dicte abbaye." Cahier non paginé de onze feuilles. Le dernier article est intitulé ; "le profit du menage." Il donne des renseignements curieux sur la manière avantageuse dont les moines gouvernaient les métairies de Beugnon, Crécy et Sainte-Procaire, du temps qu'ils les ont fait valoir eux-mêmes (1646). 9. "Mémoire de plusieurs antiennes redevances dues à la maison de Pontigny." Cahier non paginé de neuf feuillets. Mentions de libéralités, ventes et procès, dont les plus anciens remontent à 1188, et les plus modernes à la première moitié du XVIIe s. Mesures à prendre pour retrouver des titres perdus durant les guerres de religion (XVIIe s.). 10. "Estat des receptes à faire de l'abbaye de Pontigny, elles termes auxquels elles se doivent recevoir." Cahier en partie paginé de six feuilles (1669). 11. "Estat des affaires de Pontigny." Cahier non paginé de sept feuilles, contenant le détail du temporel de ce monastère, avec énumération des censives et autres biens perdus, et des procès en cours inimités par l'abbaye (1681). 12. "Estat du revenu de l'abbaye de Pontigny. "Mémorial non paginé de quatre feuillets, où se trouve l'exposé des recettes de la maison, tant en argent qu'en nature, avec l'indication de quelques dettes contractées au vu et su du rédacteur, (présumé de la même date). 13. Déclaration par devant notaire, et pour la chambre du clergé, de tous les biens de Pontigny, par d. Carron, cellérier. Cahier de quatorze feuillets, dont douze écrits, renfermant une description détaillée de tout le temporel de Pontigny. Les vieilles dettes de cette maison montaient au capital de 52 157 l. (1692). 14. Extrait de la déclaration des biens de l'abbaye de Pontigny, diocèse d'Auxerre, déposée au greffe des biens ecclésiastiques dudit diocèse, le 22eaoût 1692. Cahier non paginé de six feuilles, dont cinq écrites. On y rencontre le détail de la recette en argent du couvent. Le total est fait au bas de chaque page. Le total général est de 24 074 l, 18 s. Quelques recettes en nature sont évaluées en argent. Le nombre des religieux s'élève de 20 à 25. Les charges sont considérables et consistent dans le train de M. l'abbé qui doit être grand comme il convient à un père de l'ordre, dans l'entretien des bâtiments, frais de culture, etc. En outre : "Elle (l'abbaye) est obligée à des aumosnes continuelles et générales qui sont considérables par la multitude de pauvres qui y viennent allant à Sainte-Reine, et des autres de tout le voisinage et du lieu même, et encore à l'ospitalité pour quantité de prestres et rlgx que la curiosité et la dévotion y attire." La maison payait en outre 854 livres de décimes et 780 livres de don gratuit. Le chapitre des charges ordinaires se montait à 2 434 l. par an : l'intérêt des vieilles dettes à 2 650 livres annuelles, plus, il y en avait pour 6 457 de nouvelles et ne portant point intérêt (1692). 16. Déclaration en forme des biens de l'abbaye, faite à la chambre du clergé. Cahier de quatre feuillets (1706). 17. Expertise des dégâts commis a l'abbaye même et à ses propriétés sur le finage de Pontigny, par la grêle du 27 juillet 1706 (1706). 18. État véritable du revenu de Pontigny. Cahier de six feuillets, contenant aussi le détail des charges (1706).

Pièces relatives à l'aliénation des Menus bois d'Arces, du labourage de Lucy-le-Bois et de diverses rentes tant en argent qu'en nature mises en vente par l'abbaye de Pontigny pour subvenir au paiement de la somme de 2 500 livres tournois, sa part dans l'imposition générale d'un million accordée au roi sur le clergé de France, par bulles du souverain pontife. La cote du diocèse d'Auxerre est de 20 000 livres. Requête de l'abbé et de ses religieux aux commissaires subdélégués. Autorisation de vendre. Affiches manuscrites et procès-verbaux d'adjudications. Protestations des fermiers du monastère (1576, février-mars). Autorisation accordée par les commissaires royaux à l'abbé et aux religieux de Pontigny d'aliéner plusieurs rentes, tant en argent qu'en nature, qu'ils possèdent soit au Rouvre près Dijon, soit à Dijon même, à Troyes, Sens, Mâlay, Chablis, Saint-Bris, etc., pour l'acquit de leur quote-part de 1 200 écus soleil dans la contribution de 50 000 écus octroyée par le pape au roi sur le clergé de France (1586). Arrêt du Grand Conseil, condamnant Edme Duguet, économe de l'abbaye de Pontigny, nommé par le duc de Mayenne, à rendre compte de sa gestion dans le délai d'un mois (1596). Compte des déductions à faire sur le prix du bail du temporel de Pontigny, réglé entre l'abbé, les religieux de ce monastère et le sieur Jannyon qui en a perçu les revenus durant les années 1615 et 1616. Détail des avances et remises faites par ledit Jannyon, et des non-valeurs dudit temporel (1617). Transaction entre les religieux de Pontigny et Jean Jannyon, receveur général de ce monastère, au sujet des arrérages de la métairie de Crécy. Signatures de Jannyon et de plusieurs moines (1617). Requête adressée par le sieur Leclerc, receveur séquestre d'une partie des revenus de Pontigny, au lieutenant général du bailliage d'Auxerre, à fin de prestation de serment et d'acceptation de caution (1783). Compte rendu à MM. les abbé et prieur du couvent de Pontigny par le sieur Leclerc, receveur de partie des revenus de ce monastère. La recette générale se monte à 180 798 l. 13 s. 11 d., en y comprenant la somme de 130 000 l. dont le roi avait permis l'emprunt aux religieux, les ventes de bois et l'encaissement d'une partie des fermages. La dépense excède la rentrée de 5 834 l. 5 s. 8 d., y compris une quantité de 2 314 l. attribuée au sieur Leclerc pour ses honoraires de près de deux ans. Signature de Nicolas Chanlatte (1783-1785). Compte rendu à MM. les abbé et prieur de Pontigny par le sieur Leclerc, séquestre de portion du temporel de l'abbaye. Le chapitre des recettes est de 134 049 l. 6 s. 8 d., y compris les versements des marchands de bois et les fermages de Crécy. Les rentrées excèdent la dépense de 1 279 l. 16 s. 1 d. Signature de l'abbé Depaquit (1786-1790, 15 mai). État des dettes passives de l'abbaye de Pontigny. Le total des dettes constituées est de 202 300 livres. Celui des dettes exigibles, comprenant naturellement les frais de l'entretien du personnel, s'élève à 82 997 l. 8 d. Signatures de l'abbé et des moines du couvent (1790, 19 mai). Procès-verbaux de la visite des bâtiments de l'abbaye de Pontigny par Palamède Foudriat et Antoine Legrand, président au bailliage et présidial de Sens (1650-1672).

"Les marguilliers de l'esglise de Venoze pour le presbitaire dudict lien, 2 s. 6 d.", "Les Terres-Cornu, dix deniers par chascun arpent." , "Jehan Lescallier, cinq arpens, 2 s. 1 d.", "Noël Chandellier, trois arpens troys quartiers, 11 s. 3 d., etc.". Chailley, "Aultres cenz et rentes deubz par chascun an, à cause de la metayrie de Chailley, payables au jour sainct Andry.", "Pierre Moidant et consorz, pour ung quart de la dicte metayrie, cens, 10 solz." ,"Aultres cens et rentes deubz à cause de molins du dict Chailley : la vefve et hoirs Pierre Bourgoing, pour un molin au lieu dict Seniz, cens, V d., rentes, VI livres, chappons VI, paiables au jour sainct Andry.", "Vielsfossez de Chailley : Claude Gallymard, vus. VI d., poulies II.", Guillaume Chabouillat, pour la permission de son colombier, 30 s., "Metayrie de Mont-Boulton, Estienne Guerin, 4 deniers, demy boisseau de froment, autant d'avoyne, Jehan Catin, vi deniers, iv picotins et demy de froment, autant d'avoyne.". Mâlay-le Vicomte, cens de la Toussaint, Edme Danguy, 10 d., "La vesve Edme Barbier, 5 deniers, etc.". Champtrouvé, cens repartis entre huit tenanciers, payant chacun 20 livres, six douzaines de fromages et deux plats de poissons ou vingt sous. Les échéances sont à la Saint-Martin et à Notre-Dame de la Purification. Germigny, cens de Noël, Messire Étienne Byon, 1 obole, 1 picotin d'avoine, Edmond Dugué, un denier, etc. Les censives des domaines de Beugnon s'acquittent à la Saint-André, celles de Troyes à la Saint-Jean-Baptiste, celles de Croueillard et de Saint-Florentin, également à la Saint-André. Les tenanciers des Croûtes, de Venizy et Bussy, payaient à la même époque ; ceux de Crécy à Noël. Dieppe. "Le recepveur des domaines pour le Roy nostre sire, doibt par chascun an dix livres tournoys." En général, l'arpent de terrain est taxé à 12 ou à 18 deniers, parfois même à dix, pour les terres Cornu, par exemple. Les mutations sont soigneusement annotées.