Présentation du contenu : La recette est indiquée en face d'un article concernant chaque domaine de la mense conventuelle, et indiquant le nom des détenteurs, ou si les moines les font valoir, et pour les bois, quelles coupes sont à faire. La recette se divise en recette ordinaire provenant du revenu habituel, des fermes, bois ou des rentes, et en recette extraordinaire, fournie par des ventes de bestiaux et de denrées. Le revenu ordinaire en 1776 est de 2 410 l. 7 s. 6 d., et la recette extraordinaire se monte à 5013 l. 15 s. 9 d. La dépense est divisée en huit chapitres, savoir : 1° la consommation de la viande, boucherie, volailles, cochons, chasse et gibier ; 2° pain, vin et autres menues dépenses ; 3° épicerie, poissons, sel, beurre, œufs, fromages, huile, charbons, chandelles, etc., etc. ; 4° meubles, ustensiles de cuisine ; 5° frais de culture et impôts ; 6° vestiaires, deniers et rentes constituées ; 7° voyages, gages des domestiques ; 8° sacristie, infirmerie et aumônes. Ce dernier article, qui se monte à 49 l. 18 s., se décompose ainsi : pour les gages du chirurgien, 38 l. 10 s. ; pour les aumônes : aux sieurs de Sainte-Claire, tant de Gien, de Nevers et de Ricey, 3 l. 12 s. ; aux pauvres, 7 l. 10 s. La récapitulation de la dépense donne 7 144 l. 15 s. 9 d. Ces comptes sont approuvés par l'abbé de Marcilly, en visite régulière. À partir de 1780, les états de recettes et de dépenses sont établis par mois et approuvés par ledit abbé de Marcilly, vicaire général.