À l'étude, les minutes et répertoires doivent être conservés dans de bonnes conditions : dans un local propre, entretenu et correctement ventilé, fermé à clef afin d'éviter les vols et de préserver la confidentialité des actes, sur un mobilier résistant (métallique de préférence) à l'abri de la lumière directe, des risques d'incendie ou de dégât des eaux. Il s'agit là de mesures de conservation préventive. Le non-respect de ces règles simples peut avoir des conséquences dramatiques. Dans cet exemple, les minutes ont été exposées à un dégât des eaux suivi d'une infestation par des moisissures, ce qui a causé une perte irrémédiable de l'information. Afin de sauver ce qui reste et d'arrêter la dégradation, il est nécessaire d'entreprendre la restauration des documents (conservation curative) menée à bien par des techniciens spécialisés, ce qui peut s'avérer coûteux. Minutes restaurées suite à une mauvaise conservation à l'étude.