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Sous l'Ancien Régime, le médecin reste à distance du malade. Comprendre de quoi souffre le patient se limite le plus souvent à l'interroger longuement, prendre son pouls et observer ses fluides corporels, (uroscopie, ou examen visuel des urines). Le praticien se déplace rarement auprès du malade mais peut poser son diagnostic, décrire la maladie et ses causes et prescrire des remèdes sur la base d'un seul échange épistolaire avec son patient.
Au cours du XIXe s. le développement de l'examen clinique (inspection, palpation, percussion et auscultation) et de l'anatomo-pathologie (confrontation des symptômes observés sur le patient avec les conclusions d'autopsies) aboutissent à poser un diagnostic plus sûr et plus précis.