Accueillir, soigner, guérir > Des remèdes et des techniques pour guérir ? > Nouvelles armes, nouveaux traumatismes : la thérapeutique de guerre > Les formations sanitaires sur le pied de guerre
En août 1914, le département de l'Yonne compte trois villes régimentaires, Auxerre, Joigny et Sens, qui ont à leur disposition des hôpitaux mixtes, qui assurent l'admission des civils et des militaires. Dès le déclenchement du conflit, ces établissements sont mobilisés, les civils sont évacués et les formations sont mises en capacité d'accueillir les soldats.
Après les premiers échecs stratégiques dans l'évacuation des blessés, les hôpitaux relativement proches du front, dont ceux de l'Yonne, sont mis à contribution. Comme le veulent les conventions signées avant-guerre, les hôpitaux d'Auxerre, de Joigny et de Sens sont mis à disposition de l'Armée ; les hôpitaux d'Avallon et de Tonnerre accueillent quant à eux des soldats moins gravement touchés ou en convalescence.
Au total, plusieurs dizaines de milliers de soldats sont traités dans les établissements icaunais.