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La chirurgie : de l'externe vers l'interne

Sommaire de l'exposition

Désinfecter l'environnement : l'aseptie 1896-[XXe]
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Présentation du contenu :

Si la méthode antiseptique constitue un progrès considérable, elle ne répond pas totalement à la question des risques infectieux opératoires : les germes se trouvent également dans le matériel opératoire utilisé (bloc, vêtements, instruments).

La première salle d'opération aseptisée voit le jour en 1888 à Lyon. En 1897, l'hôpital de Joigny, sous l'impulsion de son chirurgien, Paul Longbois, compte parmi les premiers hôpitaux français à s'en équiper. Dotée de parois peintes et laquées pour en faciliter le lavage quotidien à grande eau additionnée d'antiseptique, elle est annexée d'étuves de stérilisation à haute température (entre 130° et 150° C) des instruments et des vêtements, et de lavabos à eau stérile pour le lavage des mains. Les autres hôpitaux du département de l'Yonne profitent de travaux de réaménagement pour se doter de blocs aseptisés avant 1925.

1 - Bloc opératoire aseptique de l'hôpital de Joigny (vers 1897), cliché hôpital de Joigny
2 - Bloc opératoire aseptique de l'hôpital de Tonnerre (1ère moitié XXe s.), cliché centre hospitalier de Tonnerre 3 - Catalogue d'étuves à désinfection que le préfet de l'Yonne entend implanter dans le département (1896), arch. dép. Yonne, 5 M 8/1