À table ! > Consommer > Du pain et de la viande
Dans l'imaginaire collectif, qui se nourrit bien mange du pain et de la viande, et en quantité.
Les boulangers forment un corps social puissant, mais très surveillé : il n'est pas rare que des procédures soient engagées contre ceux qui vendent du pain trop léger ou de mauvaise qualité. Il existe différents
types de pain, du pain de froment au pain bis (cuit deux fois pour assurer sa conservation), qui sont autant de marqueurs sociaux. La place du pain
dans la célébration eucharistique renforce la dimension symbolique de cet aliment.
La viande jouit du même prestige. On distingue la viande de boucherie
(porcins, bovins – la plus appréciée –, ovins) de la volaille (poule, poulet et dinde) et du gibier (lièvre, sanglier, cerf), produit de la chasse, droit
seigneurial par excellence sous l'Ancien Régime. Elle est consommée sous toutes ses formes: les meilleurs morceaux sont réservés aux couches les plus aisées de la population, quand tripes et abats sont laissés aux indigents.
Les livres de comptes conservés dans les abbayes permettent d'entrevoir la nourriture qui y est consommée : à l'abbaye de Quincy, le pain fait...
Dans la tradition médiévale, une bonne nourriture est partie prenante de la guérison d'un malade.
L'administration de l'hôpital civil d'Auxerre se...
Le préfet de l'Yonne suit de près la consommation de viande dans le chef-lieu du département. À sa demande, le maire d'Auxerre (qui au passage...
Souvent moins chères que les pièces de viande proposées par le boucher, les charcuteries, essentiellement à base de porc, présentent l'intérêt de...
Le boulanger d'Yrouerre pose ici fièrement avec la pelle ronde traditionnelle, dont il s'aide pour enfourner et défourner le pain.