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Des abbayes et des moines : les forces de l'Ordre

Sommaire de l'exposition

Des cisterciens chez les séculiers : une ouverture au profit de l'Ordre

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue arch. dép. Yonne, H 100 J 11-6

Au cours du XIIe siècle, le prestige moral de l'Ordre cistercien et le succès de son modèle de vie sont grands ; ils incitent certains chapitres cathédraux (collèges de religieux chargés d'assister l'évêque dans la gestion des affaires du diocèse) à élire des évêques qui en sont issus.

Dans ses statuts de 1134, le Chapitre général de l'ordre y consent, sous réserve toutefois que l'évêque élu obtienne son accord ; bientôt, l'ordre estime même que ces élections sont utiles à son rayonnement et à celui de l'Église, d'autant plus que ses membres élus sont des hommes dignes et soucieux de leur devoir ; en 1145, véritable consécration pour l'ordre, Bernard Paganelli di Montemagno, moine de Clairvaux, accède même au trône pontifical sous le nom d'Eugène III.

Pour ces hommes, l'idéal cistercien est toujours présent : ils continuent à observer certains de ses principes de vie (alimentation, récitation des offices) ; quelques-uns vont même jusqu'à finir leur vie dans un monastère de l'ordre après avoir renoncé à leur charge épiscopale. Leur position éminente leur permet d'intervenir en faveur de l'ordre, à une période clé de son expansion.

En 1220, 94 moines cisterciens sont ainsi devenus évêques, dont plus d'un quart avant 1150 ; nombreux sont ceux qui ont exercé leur ministère dans l'archidiocèse de Sens ou aux environs.

Les évêques

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Les cardinaux

Dès le début du XIIe siècle, avant même l'élection d'un pape cistercien, l'Église de Rome compte parmi ses cardinaux d'anciens religieux de...

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