Dans les rapports qui suivent sa prise de fonction en 1840, Henri Girard décrit les conditions de vie précaires des malades mentaux et propose une série de mesure pour les humaniser.

L'une de ses premières actions est de mettre un terme à l'enchaînement quasi-permanent des aliénés et au projet, engagé depuis 1837, de construction de 20 loges supplémentaires (portant leur nombre à 70 pour accueillir 300 malades). Les seules cellules qui demeurent (au nombre de 5) sont destinées aux agités qui, en période de crise, sont dangereux pour eux et pour les autres malades, et risquent d'affoler les plus paisibles.

Les sommes mobilisées mais non encore employées sont réattribuées à l'établissement de salles de bains, d'une buanderie, d'un séchoir et de latrines.