Leur guerre, 1914-1918 > La mort > Un champ pour cimetière
Sans attendre la fin du conflit, les familles partent à la recherche des tombes de leurs disparus, souvent enterrés dans des fosses communes où reposent les cadavres ensevelis à la hâte dans un but sanitaire. Les parents d'Adrien Sébillotte (frère de Raymond), après avoir repéré la tombe de leur fils tué à Lachalade (Meuse), expriment le désir que son corps soit rapatrié à la fin de la guerre « au pays natal ».
"Si les parents désirent le faire rentrer chez eux, ils devront aller à Villier près de Thann se faire conduire à l'Hartmannvillerkopf (camp Barbier) : il est là dans un cimetière de soldat français du 6e chasseurs alpins". Émile Chapotin à sa marraine de guerre, 21 août 1917.