Leur guerre, 1914-1918 > À l'arrière > S'organiser et produire > Les premières moissons
Dans l'Yonne, « malgré le départ des soldats et grâce à la solidarité générale dans le monde agricole et [au] dévouement inlassable des femmes » évoqués par le préfet Letainturier, les moissons de 1914 et 1915 ont un rendement sensiblement aussi élevé que les années précédentes. Cette belle image d'entraide et de solidarité doit être toutefois atténuée : le 10 août 1914, le maire d'Aisy-sur-Armançon écrit ainsi au préfet de l'Yonne pour lui exposer les difficultés rencontrées dans sa commune en raison de la mésentente entre les agriculteurs et les ouvriers de son village.