Ces théories se fondent également sur la notion d'équilibre humoral maintenu par des actions de flux et reflux des humeurs (nutrition, digestion, évacuation, évaporation).

Le corps humain est réputé sain tant que les fluides coexistent en bon équilibre ; dès que la qualité ou la quantité de ces humeurs varie, les humeurs sont dites peccantes (malignes ou abondantes), et la maladie se déclare.

Tout l'art du praticien réside donc dans le maintien de l'équilibre en usant de saignées, de vomitifs et de purgatifs pour accélérer l'évacuation des humeurs en trop grand nombre, en prescrivant des diètes (ou au contraire un régime riche aux apoplectiques ou aux anémiés).

En 1783 à Grimault, le curé voit dans l'importante humidité causée par les brouillards qui règnent d'avril à août la cause des maladies qui frappent la paroisse (fièvre et petite vérole).