Accueillir, soigner, guérir > Des remèdes et des techniques pour guérir ? > Nouvelles armes, nouveaux traumatismes : la thérapeutique de guerre > Amputer le blessé et contribuer à sa reconstruction

Nouvelles armes, nouveaux traumatismes : la thérapeutique de guerre

Sommaire de l'exposition

Amputer le blessé et contribuer à sa reconstruction début XXe siècle
1 vue  - Amputer le blessé et contribuer à sa reconstruction (ouvre la visionneuse)

1 vue

Présentation du contenu :

Les membres supérieurs et inférieurs sont les zones du corps les plus exposées : ils représentent 66 % des zones de blessures. Lorsque les dégâts sont jugés irréversibles, l'amputation est décidée.

Selon le degré de gravité, elle est pratiquée à proximité du front, pour sauver le blessé, ou à l'arrière, dans un hôpital d'évacuation, pour éviter la propagation d'infections.

Dans un cas comme dans l'autre, l'innovation de la Première Guerre mondiale consiste en la mise en place d'une chirurgie réparatrice (chirurgie maxillo-faciale), et dans le développement de prothèses efficaces favorisant une reprise des activités du soldat (agricoles ou industrielles) et parfois même un retour au front.

Sur le territoire français, le conflit fait au total 56 000 amputés et 65 000 mutilés.

Registre de suivi de soins des blessés admis à l'hôpital de Sens (1916), arch. dép. Yonne, H-dépôt 4 VII/1 R 55