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Des témoins acteurs...

Sommaire de l'exposition

Une guerre moderne

La guerre traditionnelle, avec les grandes batailles qui ont marqué le XIXe siècle, est supplantée par une guerre moderne dans la forme du combat, où alternent « petites » (Vauquois, les Éparges) et « grandes batailles » (Champagne et Artois en 1915, Verdun et Somme en 1916, Chemin des Dames en 1917).

Les poilus icaunais prennent part à ces batailles, dont celle de Verdun (21 février-18 décembre 1916), face à face majoritairement franco-allemand, symbole dans la mémoire collective de la Première Guerre mondiale. Les deux pays y subissent plus de 700 000 pertes (morts, blessés et disparus) ; pour la France, un grand nombre de divisions est engagé, tour à tour, dans cette bataille ; les combats dans la région continuent jusqu'en 1918.

"Temps superbe, soleil assez ardent. Une violente canonnade commence à 7 h 15 (…) Verdun est en effet bombardé. (…) Sur tout le front, c'est une canonnade ininterrompue et très violente ; jamais nous n'avons entendu un bombardement aussi violent et aussi long".Lucien Bernhard, carnet de guerre, 21 février 1916.

"En réserve du 16 au 21 à Verdun, pendant ce séjour je constate les dégâts causés par les bombardements, toutes les maisons en partie détruites, l'entrée de la cathédrale est encore autorisée, mais très endommagée".Léon Lélu, carnet de guerre, octobre 1916.

"En direction de Verdun. C'est en effet de ce côté que nous nous dirigeons. Ce seul nom, à la renommée tragique et prestigieuse nous fait frémir un peu. Nous ressentons aussi un peu de fierté d'aller combattre dans ce secteur, mais on ne soupçonne pas ce qui nous attend".Émile Charrier, carnet de guerre, 8 janvier 1918.

Diplôme délivré au caporal Lucien Bernhard

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