Leur guerre, 1914-1918 > La mort > Un képi et une croix de bois
Il n'est pas rare que ses camarades laissent un effet personnel du soldat tombé au combat sur le lieu de son décès, pour permettre d'identifier son cadavre une fois la bataille terminée. Ainsi, un compagnon d'armes a dû placer près d'Armand Babeuille mort à Ypres (Belgique) le 20 mai 1918, un simple bâton surmonté de son képi. Son corps est ensuite enterré dans un cimetière, sous une de ces croix de bois qui couvrent les champs de batailles, et qui deviennent un des symboles de cette guerre.
"À gauche, un cimetière aux croix blanches où dorment des braves tombés ici". Émile Charrier, carnet de guerre, 8 mai 1917.
"Il ne sera pas difficile à trouver, car il aura une croix où son nom sera marqué, en plus il y a la bouteille que je vous ai parlé ou j'ai mis sa photographie". Émile Chapotin à sa marraine de guerre, 21 août 1917.