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… et une « nouvelle » famille

Sommaire de l'exposition

Après l'effort... [1917]
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Présentation du contenu :

Lorsque les poilus ne se battent pas, leur quotidien est rythmé par le travail ou « corvées ». Ils creusent des tranchées, les aménagent et les entretiennent pour se protéger et s'abriter : ils fabriquent des parapets afin d'échapper aux balles, creusent des abris contre les obus qui leur offrent aussi un logement individuel ou collectif (« cagna »), déploient des fils de fer barbelés...

Par ailleurs, lorsqu'ils ne travaillent pas dans les tranchées, les poilus sont amenés à prêter main-forte aux civils à proximité des zones de combats, sorte de parenthèse dans la vie militaire.

"Nous creusons un boyau pour installer des lignes téléphoniques et nous fortifions les casemates avec des sacs à terre". Émile Charrier, carnet de guerre, 20 septembre 1917.

"Je vais travailler toute la journée chez le boulanger du pays". René Aury, carnet de guerre, mars 1917.

"Nous allons travailler dans les vignes, le temps nous semble moins long qu'aux tranchées, nous avons affaire à une très bonne dame qui nous paie le champagne assez souvent". Octave Joly à sa femme, 30 juin 1917.

Scènes de la vie dans les tranchées [1917], arch. dép. Yonne, 1 J 978 et 1 J 964