Malgré l'introspection du corps humain, de nombreuses informations manquent encore pour en tirer des connaissances et une représentation fiables.

Les découvertes physiques, chimiques et physiologiques réalisées entre le XVIe et le XIXe s. (1595-1667 : invention et perfectionnement du microscope ; 1628 : principe de la double circulation sanguine ; 1678 : spermatozoïdes ; 1784 : processus chimique de la respiration) comblent ces lacunes.

Le laboratoire révolutionne le savoir : lentement les os, les muscles, les organes et les viscères trouvent leurs places définitives.

Le corps médical abandonne au cours du XIXe s. ses anciennes théories : le corps humain n'est plus la simple mécanique décrite au XVIIe s., ni le lacis de fibres présenté au XVIIIe s. ; il est désormais une machine, agrégat d'éléments organiques, productrice d'énergie et moteur de rendement.