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La société française bienfaitrice

Sommaire de l'exposition

Petites histoires de grange

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue arch. dép. Yonne, H 1554-10

Dans le second quart du XIIe siècle, une fois que le noyau initial du temporel s'est constitué et que la communauté monastique s'est étoffée, l'abbaye entreprend une nouvelle phase de son expansion : la constitution d'unités d'exploitation (granges).

L'un des principes fondamentaux de l'organisation cistercienne repose sur l'exploitation directe des terres par les moines, aidés des convers, en faire-valoir direct, ce qui suppose un regroupement

rationnel des terres.

Les premières donations, associées à des achats opportuns, permettent d'abord d'établir les granges non loin des abbayes ; quelques années plus tard, avec l'accroissement des domaines, elles sont réparties sur un territoire plus vaste. Dans le cas de l'abbaye de Pontigny,

les plus éloignées sont Bœurs au nord et Villiers au sud, distantes d'une trentaine de kilomètres. Leur constitution est l'œuvre de bienfaiteurs qui fournissent les ressources nécessaires d'abord à leur établissement puis à leur expansion.

À travers l'histoire d'une grange, c'est le processus d'intervention des seigneurs locaux qui est mis en lumière.

La grange de Villiers

La grange de Villiers, qui dépend du temporel de l'abbaye de Pontigny, a marqué de façon durable son environnement : des vestiges de...

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