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Des moines , des évêques et un saint au secours de Pontigny

Sommaire de l'exposition

Pontigny : terre d'exil des archevêque de Cantorbéry 1361
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Présentation du contenu :

Depuis la fin du XIIe siècle, l'abbaye de Pontigny est un lieu d'exil pour les archevêques de Cantorbéry en conflit avec le pouvoir royal anglais. Thomas Becket, chassé d'Angleterre par le roi Henri II après avoir été son proche conseiller, se réfugie à l'abbaye entre 1164 et 1166 ; de retour dans son diocèse,

il est assassiné dans sa cathédrale le 29 décembre 1170.

En 1205, le roi d'Angleterre Jean Ier sans Terre, opposé à l'élection d'Étienne Langton sur le siège archiépiscopal, lui refuse l'accès au royaume. En attentant sa soumission, le prélat se réfugie à l'abbaye de Pontigny pendant 6 ans. Edmond d'Abingdon, quant à lui, s'est rendu à plusieurs reprises à l'abbaye de Pontigny. À l'automne 1240, en route pour Rome, il y fait halte. Tombé malade, il n'a pas le temps de regagner son diocèse et meurt le 16 novembre près de Provins. Conformément à sa volonté, sa dépouille est ramenée à l'abbaye de Pontigny pour y être inhumée.

Sceau de la ville de Cantorbéry, portant sur l'une de ses faces la représentation de l'assassinat de Thomas Becket (1361), arch. dép. Yonne, H 1406-41