Leur guerre, 1914-1918 > À l'arrière > Continuer à tenir
La vie quotidienne s'organise autour de l'essentiel : travailler, manger et survivre. Il faut continuer à vivre et faire face, dans la durée, à deux conséquences de la guerre que sont le rationnement et l'augmentation des prix.
Le premier été passé, les récoltes en grande partie réquisitionnées par l'armée, il est impossible, par manque de main-d'oeuvre, d'emblaver la totalité du territoire agricole disponible. Cette diminution des surfaces cultivées, conjuguée à l'insuffisance des engrais, faute d'approvisionnement, entraîne un rapide affaiblissement de la production des denrées de première nécessité.
Pour se déplacer, s'éclairer et se chauffer, il faut du pétrole, de l'essence et du gaz. La baisse de production des combustibles, leur acheminement rendu difficile par le conflit et les aléas climatiques affectent directement la vie quotidienne. Malgré cela, la vie continue, ponctuée de moments de solidarité, de tensions et de modestes satisfactions.
Durant l'hiver 1917, 30 000 hectares de céréales sont détruits par le gel dans l'Yonne, ce qui a pour conséquence un grave déficit des récoltes de...
La vie est plus difficile dans les villes que dans les campagnes, où le numéraire manque plus que la nourriture. La population y est toutefois...
Des mesures de rationnement sont prises à partir de 1917. Dans l'Yonne, un arrêté préfectoral du 30 janvier 1917 établit le carnet de consommation...
La rareté de certains produits, les difficultés d'acheminement, l'augmentation de la population (réfugiés et troupes en cantonnement) ainsi que la...
La vie sociale est recentrée sur le cercle familial. La présence des grands-parents, des oncles, tantes et cousins est souvent prétexte à une...