Leur guerre, 1914-1918 > Hôpitaux et blessés > Blesser et guérir > … À l'aviation : des dégâts irrémédiables pour les hommes !

Blesser et guérir

Sommaire de l'exposition

… À l'aviation : des dégâts irrémédiables pour les hommes ! juin 1917
1 vue  - … À l\'aviation : des dégâts irrémédiables pour les hommes ! (ouvre la visionneuse)

1 vue

Présentation du contenu :

L'aviation, qui en est encore à ses balbutiements au début du conflit, connaît un essor rapide, et devient incontournable, tant pour l'observation que pour les combats aériens - admirés par les fantassins - dont l'issue peut se terminer par la mort du pilote ou de graves séquelles. Le 2 avril 1917, à l'issue d'un vol d'essai de vingt-cinq minutes alors qu'il survole la commune de Romagny-sous-Rougemont (Territoire-de-Belfort), Jules Jeannin s'écrase au sol. Gravement blessé, il est trépané. Après sa convalescence, il rejoint son escadrille début juillet.

"À 11 h 30, pendant la soupe, nous assistons à un combat d'avions et avons la joie de voir descendre un boche en flammes (une balle de mitrailleuse dans le réservoir d'essence). Spectacle émotionnant ; l'as était Guynemer qui en avait déjà abattu un plus près des lignes une heure avant". Lucien Bernhard, carnet de guerre, 23 septembre 1916.

"Le 20 aussi le matin nous voyons tomber un aéroplane qui a été touché par un des nôtres". René Aury, carnet de guerre, 20 novembre 1914.

Cliché photographique de l'aviateur Jules Jeannin (juin 1917), arch. dép. Yonne, 1 J 982