Leur guerre, 1914-1918 > Hôpitaux et blessés > Blesser et guérir > Les maladies et risques d'épidémies

Blesser et guérir

Sommaire de l'exposition

Les maladies et risques d'épidémies juillet 1918
1 vue  - Les maladies et risques d\'épidémies (ouvre la visionneuse)

1 vue

Présentation du contenu :

Les médiocres conditions de vie des poilus (manque d'hygiène, insalubrité, vermine) contribuent à la diffusion de maladies (fièvre typhoïde, tuberculose, scarlatine, diphtérie, etc). Parmi elles, les épidémies thyphoïdiques touchent les tranchées : d'octobre 1914 au début de l'année 1916, on s'efforce de les enrayer en vaccinant les soldats. Au final, elles ne provoquent pour la durée du conflit que 15 211 décès sur 125 000 cas, au lieu du million qui aurait pu être redouté ; c'est la première fois en France qu'un vaccin a été massivement et rapidement utilisé. Les derniers mois du conflit sont marqués par la pandémie de grippe dite « espagnole », véritable saignée démographique, qui touche aussi bien l'arrière que le front ; le poilu Henri Pradier, originaire de Pont-sur-Yonne, en meurt le 11 novembre 1918 à Gravelines (Nord). On attribue à cette grippe la mort de 20 à 25 000 000 de personnes dans le monde, quand la Grande Guerre n'en a fait « que » 9 000 000...

"Ils viennent de nous vacciner contre la fièvre thyphoïde". Paul Thibaut à sa soeur, femme d'Octave Joly, 25 février 1915.

"Vaccination et revaccination". Léon Lélu, carnet de guerre, 27 janvier 1915.

"Je serai vacciné encore une fois, et exempt de service jusqu'à dimanche". Jules Goubault à sa femme, 4 mars 1917.

Billet de vaccination de Raymond Sébillotte (juillet 1918), arch. dép. Yonne, 1 J 970