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Un lien fort vers l'arrière

Sommaire de l'exposition

Oh que j'ai donc le cafard ! 8 septembre 1917
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Présentation du contenu :

L'écriture et la lecture des lettres ponctuent l'ennui, l'attente. Le soldat exprime son mal-être de vivre loin des siens et de subir une telle situation. Tous ne sont pas confrontés aux mêmes conditions ; certains les supportent mieux, ou cherchent à rassurer en les minimisant.

"Ce matin, au réveil, ça ne va pas ; j'ai comme le cafard. Pas de lettre de nos parents qui sont d'un si grand réconfort pour le combattant. Il y a des moments comme ça où un sentiment indéfinissable vous torture l'esprit, à bout de nerfs. L'ennui, l'angoisse, la fatigue, les émotions, la crainte, la rage, l'exaltation, l'ambiance, les événements, le bruit d'enfer, la furie du feu, la peur aussi, il faut bien le dire, produisent tout cela ensemble : cette chose hideuse nommée cafard et qui abat en se jetant sur les plus forts". Émile Charrier, carnet de guerre, 12 mai 1917.

"Nous ne sommes pas trop mal. Nous sommes toujours au bord de la mer". Georges Massot à ses parents, 15 septembre 1916.

Lettre d'Émile Jolibois (8 septembre 1917), arch. dép. Yonne, 1 J 979