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Sommaire de l'exposition

« Au prix que tout est » 1915
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Présentation du contenu :

La rareté de certains produits, les difficultés d'acheminement, l'augmentation de la population (réfugiés et troupes en cantonnement) ainsi que la spéculation sont autant de facteurs qui ont pour conséquence la hausse des prix. Les commerçants sont accusés de s'entendre pour s'enrichir, alors que les paysans se plaignent de céder leurs produits à vil prix. Des mesures sont prises par les autorités (la taxation des prix) comme par certaines entreprises (en juillet 1917, les Établissements Guilliet mettent à disposition de leurs ouvriers des terrains pour créer des jardins, et des crédits afin d'ouvrir une coopérative de consommation où 1 500 familles viennent s'approvisionner).

"Chère Marthe, j'ai été contente d'apprendre ton mariage pour la prochaine permission de ton cher poilu. Je le comprends ma chère Marthe que nous fassiez aucun frais car au prix que tout est (...) ". Annie Gérard à sa nièce, 12 février 1918.

"Le ferrage du cheval coûtait habituellement 3 F 20, mais je trouve rien d'impossible que tu paie plus cher car tout est plus cher". Octave Joly à sa femme, 4 mai 1915.

Tableau de comparaison du prix des denrées sur le marché de Sens entre 1913 et 1915 (1915), arch. dép. Yonne, 8 M 4/9