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Les remplaçantes

Sommaire de l'exposition

Besoin d'aide 8 mai 1918
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Présentation du contenu :

Le rendement à la ferme est inévitablement réduit en raison de la pénurie de main-d'oeuvre. Cette angoisse revient à la veille des gros travaux. Comment faire face ? Les demandes de renfort auprès des autorités, que ce soit de soldats en garnison ou de prisonniers allemands, restent le plus souvent infructueuses. Face à la difficulté de trouver de l'aide, la solidarité est indispensable : les hommes de la famille disponibles sont sollicités pour les tâches, comme le labour, qui demandent un long apprentissage.

"Je suis en colère contre père qui ne t'a pas donné signe de vie pour les deux soldats prisonniers". Armand Babeuille à sa femme, 26 octobre 1917.

"J'ai écrit hier à M. Lemoine et lui ai parlé de la demande d'ouvriers agricoles faite à Auxerre afin qu'il intervienne dans la mesure du possible". Armand Babeuille à sa femme, 5 juin 1917.

"J'attends une lettre demain pour savoir si tu as un Boche ou si ton commis est rentré". Jules Goubault à sa femme, 4 juillet 1917.

"Le poste de Trucy va sûrement être relevé et remplacé par des jeunes qui ont déjà été blessés et qui sont réformés. Il y en a déjà deux des vieux de partis et remplacés par ces deux là, un qui n'a qu'un oeil et l'autre qui n'a plus qu'un doigt dans une main. Les vieux c'est pour travailler en usine en place des jeunes qui n'ont pas encore été au front". Aline Legros à son père Joseph,15 avril 1916.

Lettre d'un ami d'Armand Babeuille qui travaille à la commission départementale de la main-d'oeuvre militaire (8 mai 1918), arch. dép. Yonne, 1 J 964