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La mort

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Le décès de Fernand Déotte 1917
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Présentation du contenu :

Sur le front, le quotidien est marqué par les annonces de décès, que l'on accueille souvent sans étalage de sentiments et dans la peur d'y laisser aussi sa peau, souvent mêlée à l'espoir d'une fausse nouvelle qu'entretient l'absence d'informations.

Les courriers qui annoncent les décès décrivent souvent les circonstances de la mort, afin de ne pas laisser les familles dans l'ignorance.

L'attitude des soldats face à la mort témoigne à la fois de la peur et d'une certaine résignation.

"Je n'ai nullement peur de la mort […] j'ai peur de ne pas te revoir". Armand Babeuille à sa femme, 29 octobre 1917.

"Les artilleurs boches ont trouvé le bon réglage sur nous, car les coups se rapprochent. Si l'un de ces « 210 » tapait juste sur l'abri, nous n'en ressortirions pas… Nous restons un moment dans le noir, la peur au ventre, attendant un coup fatal". Émile Charrier, carnet de guerre, 13 mai 1917.

Lettre d'Émile Chapotin à sa marraine de guerre (1917), arch. dép. Yonne, fonds Da Costa, 5 Num