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… et une « nouvelle » famille

Sommaire de l'exposition

Un coin de paradis 3 juin 1918
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Présentation du contenu :

La religion, ses rites et ses fêtes trouvent leur place dans cet « enfer ». C'est pour les poilus un moyen de tenir et de supporter une mort omniprésente ; c'est aussi l'occasion de partager des moments sacrés avec sa « famille » d'adoption.

"Le 25 jour de Noël (…) matin repos, amélioration de l'ordinaire à l'occasion des fêtes de Noël". René Aury, carnet de guerre, décembre 1917.

"Le dimanche 9 la messe a été faite dans le bois". Charles Chéreau, carnet de guerre [1914-1918].

"Le 18 octobre remonte en ligne en 3ème à Villers au Bois [Pas-de-Calais], petit pays en partie démoli par les obus, clocher et église démoli, sauf une petite chapelle où l'abbé Jorg (ei) n y célèbre la messe". Léon Lélu, carnet de guerre, 18 octobre 1915.

"À l'occasion de la Pentecôte nous avons eu repos". Octave Joly à sa femme, 23 mai 1915.

"Nous faisons un réveillon superbe comme toutes les formations sanitaires cantonnées à Géry [Meuse]". Lucien Bernhard, carnet de guerre, 24 décembre 1915.

"Le soldat français est naturellement catholique. Il bougonne bien quelquefois, il s'emballe, il crie mais… aux heures critiques, quand il est en danger, quand la mort est là, tout près qui lui tend les bras, il se retourne vers Celui qui est notre Maître à tous". Émile Charrier, carnet de guerre, 4 avril 1918.

Émile Charrier à ses parents, carnet de guerre (3 juin 1918), arch. dép. Yonne, fonds Roy, 5 Num