Leur guerre, 1914-1918 > Hôpitaux et blessés > Du front à l'arrière : évacuer et hospitaliser

Hôpitaux et blessés

Sommaire de l'exposition

Du front à l'arrière : évacuer et hospitaliser

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue arch. dép. Yonne, 1 J 967

Entre 1914 et 1918, ce sont près de 5 000 000 d'hommes qui sont évacués (2 800 000 blessés, 130 000 gazés, et 1 800 000 malades). Si certains blessés sont soignés au plus près du front, ce qui permet un retour rapide au combat, bon nombre d'entre eux sont envoyés vers l'arrière : les hôpitaux sont ainsi confrontés à l'arrivée massive de soldats qui peuvent être blessés plusieurs fois durant le conflit.

Une chaîne de soins, méthodique et échelonnée, se met en place entre le front et l'arrière : les brancardiers prélèvent les blessés sur le champ de bataille et les transportent au poste de secours établi en arrière des premières lignes ; les ambulances pratiquent les premières interventions ; les hôpitaux d'évacuation et les trains sanitaires spécialement affrétés répartissent les blessés vers les hôpitaux spécialisés (hôpitaux militaires, complémentaires ou temporaires) de l'arrière.

Parallèlement à ces hôpitaux civils et militaires, la gestion d'autres, toujours à l'arrière, est confiée, avec l'agrément des autorités militaires, soit au privé, soit à la Croix-Rouge.

Hôpital auxiliaire (HA)

D'août 1914 au début de l'été 1915, la grande majorité des soins aux soldats blessés et malades est prodiguée par les bénévoles, en particulier...

Lire la suite

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue Hôpital auxiliaire (HA)

Hôpital bénévole (HB)

Une formation sanitaire américaine envoyée par l'hôpital français de New-York s'installe au château de Passy.

Composée de cinq médecins et de dix...

Lire la suite

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue Hôpital bénévole (HB)

Les personnels

Au plus près des combats, les brancardiers sont chargés d'évacuer les blessés de la tranchée jusqu'au poste de secours, à travers les « boyaux »...

Lire la suite

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue Les personnels

Les soins...

"Je reçois une balle au poignet droit, de suite je vais me faire panser au poste de secours (…). Je passe la nuit dans une ambulance près de la...

Lire la suite

… et le cas particulier des gazés

À partir de 1915, le corps médical met en place des soins adaptés pour les soldats victimes des gaz asphyxiants.

"Nous installons à l'extrémité du...

Lire la suite

ouvrir dans la visionneuse : 1 vue … et le cas particulier des gazés